La communauté mahoraise vivante à La Réunion a été pointée du doigt ces derniers temps parce que des jeunes avaient été pris dans des bagarres entre bandes rivales. À Saint-Benoît et à Saint André, des élus locaux avaient dit leur ras-le-bol. D’un autre côté, des associations se sont mobilisées et œuvrent pour leur insertion. Des actions sont mises en place et des municipalités sont souvent prêtes à les accompagner.
Cette démarche n’est pas nouvelle. Une association sportive et culturelle, les nouveaux Camarades, s’en était fait l’objet aux années 80 déjà, au Port, avec des membres comme le cadi Insa Ridjali. Le flambeau a été repris par d’autres aujourd’hui.
C’est le cas de Mahaba, qui défend la culture mahoraise à travers toute l’Île Bourbon, ou encore Olympique de Mayotte qui lui encadre les jeunes avec le football. La Réunion est une île multiculturelle, c’est une évidence, mais il faut pouvoir maintenir un certain équilibre.
C’est ce qu’a pu réussir la municipalité de Saint Louis, au sud du département. Le mois d’avril avec des manifestations organisées par les différentes communautés a été a été particulièrement riche.
Pascal Mangue, conseiller général de la cinquième circonscription et conseiller municipal affirme que le travail d’insertion et du vivre ensemble doit débuter avec les enfants et c’est un des objectifs que s’est fixée la nouvelle équipe majoritaire au conseil municipal de Saint-Louis. C’est aussi le point de vue que défend Soirfane organisateur d’évènements sportifs.