Les services de la police et de la gendarmerie nationale sont particulièrement actifs sur les réseaux sociaux pour communiquer sur leurs interventions, sur terre et en mer, notamment en cette période de crise où il est beaucoup question d'insécurité et d'immigration.
Les autorités ayant déjà souligné que "malgré les difficultés de fonctionnement occasionnées par les barrages des collectifs mahorais", les effectifs restent "extrêmement vigilants et motivés dans leurs recherches de kwassas essayant d’accoster sur le territoire mahorais".
Jeudi 22 février, la brigade nautique de la police aux frontières a intercepté une embarcation en provenance Madagascar et en direction des Comores, d'où les 42 passagers en situation irrégulière devaient rejoindre Mayotte. Trois passeurs ont été interpellés. Les policiers avaient déjà arraisonné trois kwassas transportant 38 passagers dans la nuit du lundi 19 février.
Cinq kwassas interceptés par les gendarmes
De leurs côtés, les gendarmes de la brigade nautique de Pamandzi ont intercepté, entre lundi et mercredi, pas moins de quatre kwassas en mer ainsi qu'un cinquième qui venait d'accoster.
Sept passeurs ont été placés en garde à vue par les gendarmes qui ont également interpellés des étrangers en situation irrégulière lors de contrôles sur le terrain, soit un total de 80 étrangers qui ont fait l'objet d'une procédure d'éloignement, précisent les militaires.