Madagascar importait une grande partie de son huile alimentaire d’Indonésie. Il s’agit d’huile de palme. Or l’Indonésie a interdit l’exportation afin qu’il y en ait suffisamment pour son marché national.
La demande est devenue bien plus forte que l’offre car le premier producteur mondial est l’Ukraine, qui produit de l’huile de tournesol. Plus une goutte ne sort du pays depuis le début de la guerre. Ce produit commence à devenir de plus en plus rare sur le marché, les stocks sont presqu’épuisés.
Les pays consommateurs se tournent vers d’autres sources, en Afrique pour l’huile d’arachide ou en Europe pour le colza, mais à des prix inabordables pour Madagascar.
La grande île espère encore obtenir de l’huile de palme de Malaisie. Le prix au détail est encore plafonné comme d’autres produits de première nécessité, mais cela risque de ne pas durer.