Les organisations syndicales, qui avaient été discrètes jusqu'à présent, montent également au crénau quant à l'opération Wuambushu. La CGT, la FSU et l'Union syndicale solidaires affirment être inquiètes. « Nous craignons, à l’instar de nombreuses organisations internationales et nationales (CNCDH, UNICEF, LDH notamment) la multiplication des violences et des atteintes aux droits », indique l'intersyndicale. Elle soutient que l’accès aux droits est mis à mal par l’absence de moyens humains et matériels.
La CGT, la FSU et l’Union syndicale Solidaires appellent le gouvernement à « arrêter toutes les mesures répressives. Ce qu’il faut à Mayotte c’est l’égalité des droits (y compris pour les étrangers) et d’accès aux services publics et de réels moyens pour la santé, l’éducation et le logement pour l’ensemble de la population », peut-on lire dans ce communiqué.
Le courrier vient de Paris. Reste à savoir maintenant si les représnetants de ces syndicats à Mayotte partagent cet avis.