Nouméa : signature d’une convention pour l’installation de barrières anti-requins à l’Anse-Vata

Le haut-commissaire de la République en Nouvelle-Calédonie Louis Le Franc, et la maire de Nouméa Sonia Lagarde signent la convention de financement pour les barrières anti-requins à l'Anse-Vata, à Nouméa.
Une convention de financement a été signée ce lundi 18 décembre 2023, entre l’État et la ville de Nouméa. Elle va permettre l’installation de barrières anti-requins dans la baie de l’Anse-Vata.

Après la baie-des-citrons, place à la sécurisation de la baignade à l’Anse-Vata, à Nouméa. Une convention de financement vient d’être signée, ce lundi 18 décembre 2023. Elle relie l’État et la mairie de Nouméa. 

Elle va permettre l’installation de barrières anti-requins, au niveau du Château Royal et de la baie de l’Anse-Vata. “Après les différentes attaques de requins que l’on a eues, il fallait absolument sécuriser au maximum la baie-des-citrons et demain ça sera au tour du Château Royal et de l’Anse-Vata”, révèle la maire de Nouméa, Sonia Lagarde.

La baignade sécurisée à la baie-des-citrons

Trois attaques de requins consécutives ont eu lieu cette année, au niveau de la plage du château royal. Les 19 janvier, 4 février et 19 février 2023. La dernière a été mortelle, pour un touriste Australien en vacances sur le territoire.

Des attaques qui poussent la municipalité à réagir et à mettre en place des zones de baignade sécurisées. La première est déjà en place, à la baie-des-citrons. Avec une zone de baignade de 10 hectares.

Deux autres zones protégées pour 2024

La seconde barrière anti-requins définitive, devrait être installée au niveau du Château Royal pour la fin du mois de mars 2024 et la troisième, dans la baie de l’Anse Vata “entre la polyclinique et le Hilton”, précise Sonia Lagarde. Elle devrait être mise en place quant à elle, entre juillet et août 2024.

Deux nouvelles zones de baignade sécurisées, un peu plus petites que celle de la baie-des-citrons. “Elles ne feront pas 10 hectares, parce qu’on ne peut pas. Mais elle feront à peu près 100 mètres de long, sur 200 mètres de large”, poursuit la première édile de Nouméa. “Ce sont déjà de belles zones sécurisées, pour que les Nouméens, les touristes et les Calédoniens puissent nager”.

Pour les financer, une enveloppe de 60 millions de francs CFP est allouée par l’État, à travers le Fonds d’intervention maritime. “On va partager ces 60 millions entre la barrière anti-requins du Château Royal et celle de l’Anse-Vata”, explique Sonia Lagarde.

En milieu d’année 2024, la ville de Nouméa devrait recenser au total trois zones de baignade sécurisées.