François Bayrou, Premier ministre. C'est l'une des hypothèses qui circulent alors que le président Emmanuel Macron poursuit ses consultations avec les représentants des différents groupes de l'Assemblée nationale. "La volonté du président est simple : éviter de nouvelles motions de censure, c'est la raison pour laquelle, il continue de rassembler les forces politiques pour trouver des consensus et éviter les blocages", explique Kassandrah Chanfi, l'administratrice du Modem à Mayotte.
"L'extrême gauche et l'extrême droite se sont alliées pour leurs propres calculs, politiques ou judiciaires", assène-t-elle. "C'est une situation extrêmement grave, on a un pays à l'arrêt, j'appelle les députés à prendre leurs responsabilités." Si selon elle, l'urgence est avant tout de former un gouvernement, le président de son parti pourrait être un bon candidat. "C'est un homme engagé, d'expérience, capable de rassembler de la gauche modérée à la droite républicaine", poursuit-elle. "Les Français, les Mahorais, ont besoin d'avoir un cadre et de sentir qu'il y a une vision."
Elle énumère les multiples défis pour le territoire : la crise de l'eau, la sécurité alimentaire ou encore le changement climatique. Selon la représentante du Modem à Mayotte, la balle est surtout dans le camp de l'opposition: "le message du président a été clair : il a été élu par les Français, il ne démissionnera pas. Partant de ce constat, aux extrêmes de l'acter et de travailler dans l'intérêt des Français."