La fête nationale sera célébrée ce jeudi 14 juillet avenue de la Victoire, à Nouméa. Un moment de communion entre la nation et l'armée et l’occasion de mettre à l’honneur les militaires et toutes les forces de sécurité et de secours de Nouvelle-Calédonie, "nous serons environ 750 militaires à défiler, 500 à pied et 250 à bord de plusieurs véhicules. Il y aura également un défilé aérien avec six appareils dont quatre des FANC", souligne le général Putz.
Des Calédoniens du RSMA participeront au défilé à Paris
Et à Paris, une cinquantaine de jeunes du RSMA, régiment du service militaire adapté, défileront sur les Champs-Elysées lors du défilé du 14 juillet, "le RSMA de Nouvelle-Calédonie a l’honneur d’avoir été désigné parmi les unités qui défileront. D’autant plus que cette année, l’un des thèmes choisi est le 400e anniversaire des troupes marines dont fait partie le régiment de service militaire adapté".
Axe indopacifique : renforcement du multilatéralisme et de la coopération
Au sein de l’axe indopacifique, l’engagement de la présence militaire française est important. Deux priorités affichées : la stabilité de la région "un peu bousculée par une compétition stratégique qui s’est installée année après année entre d’un côté la Chine et de l’autre les États-Unis" et la lutte contre le changement climatique, "en Océanie, cet enjeu est particulièrement ressenti par tous les pays d’Océanie partenaires de la France et de la Nouvelle-Calédonie". Face à ces deux enjeux, la France déploie une stratégie basée sur le multilatéralisme et sur la coopération "pour d’une part traiter les conséquences climatiques qui vont toucher tous les pays et toutes les populations et pour d’autre part éviter une logique de bloc à bloc en maintenant les canaux de dialogue et la discussion", indique le commandant supérieur des FANC.
Accord de sécurité entre la Chine et les Îles Salomon : "nous resterons vigilants"
La Chine a indiqué le 19 avril dernier avoir signé un vaste accord de sécurité avec les Îles Salomon, au moment où plusieurs pays occidentaux, États-Unis et Australie en tête, s'inquiètent des ambitions militaires de Pékin dans le Pacifique. "Depuis plus de deux mois, on regarde cet accord, dont on ne connaît pas tous les termes, avec beaucoup d’attention. On peut, pour certains, nourrir de l’inquiétude. En tout cas, il faut être très vigilant", précise le général Putz.
Le document avait en effet provoqué une onde de choc en Australie, car il comprenait des propositions autorisant des déploiements policiers et navals chinois dans l’archipel. "On sait que la Chine développe depuis des décennies une politique d’influence économique, politique mais aussi culturelle en Océanie. Quand on regarde ce qu’il se passe dans certaines régions, comme dans la mer de Chine méridionale en Asie du Sud, cette influence peut modifier, déstabiliser les équilibres qui prévalent actuellement".
L'entretien complet est à retrouver ici :