Dans son dernier bulletin, la Direction du Travail et de l’Emploi constate que les dispositions de la loi sur l’emploi local ne sont pas respectées. Exemple : les offres d’emploi ne seraient pas toutes déposées auprès des services de l’emploi.
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La Direction du Travail et de l’Emploi révèle, dans son bulletin du second trimestre 2012, un dysfonctionnement de l’obligation de dépôt d’offre, une des principales dispositions de la loi sur l’emploi local. La DTE affirme que 90 % des offres ne sont pas déposées aux services de l’emploi. Un constat qui s’appuie sur deux sources : l’Agence Pour l’Emploi qui a recensé 888 offres en juin et la CAFAT où 8408 déclarations d’embauches ont été déposées le même mois.
Le MEDEF conteste ces chiffres car il manquerait des données, comme le stock non pourvu des offres d’emploi des mois précédents. Pour le syndicat patronal, les chiffres se situeraient plutôt entre 30% et 50%. Pour la DTE comme pour le MEDEF, les conditions de la loi sur l’emploi local ne permettent pas à tous les Calédoniens de postuler à l’ensemble des emplois. La procédure des dépôt des offres serait également à revoir. L’organisation patronale insiste enfin sur l’inadéquation des services de l’emploi à la réalité du marché du travail.
Les partenaires sociaux ont prévu de se rencontrer d’ici la fin de l’année pour tenter d’infléchir cette tendance.
Ci-dessous, le reportage de Charlotte Mestre, Claude Brétégnier et Robert Tamanogi :
Le MEDEF conteste ces chiffres car il manquerait des données, comme le stock non pourvu des offres d’emploi des mois précédents. Pour le syndicat patronal, les chiffres se situeraient plutôt entre 30% et 50%. Pour la DTE comme pour le MEDEF, les conditions de la loi sur l’emploi local ne permettent pas à tous les Calédoniens de postuler à l’ensemble des emplois. La procédure des dépôt des offres serait également à revoir. L’organisation patronale insiste enfin sur l’inadéquation des services de l’emploi à la réalité du marché du travail.
Les partenaires sociaux ont prévu de se rencontrer d’ici la fin de l’année pour tenter d’infléchir cette tendance.
Ci-dessous, le reportage de Charlotte Mestre, Claude Brétégnier et Robert Tamanogi :