C'est en 1990, deux ans après les accords de Matignon , que le rêve de l'usine du Nord commence à germer. Mais c'est après l'accord de Bercy, en 1998, que ce projet commence véritablement à prendre corps.
Tout commence en 1990 lorsque Jacques Lafleur décide de vendre, pour 1.8 milliards de francs CFP , la SMSP, société minière du Pacifique Sud, aux indépendantistes de la Province-Nord. Un geste éminemment politique et pas totalement gratuit... mais qui permet d'imaginer ce projet de rééquilibrage en faveur du nord, à majorité kanak. Un projet qui ne peut voir le jour sans ressources minières dignes de ce nom. Les indépendantistes visent le Koniambo. C'est le préalable minier qui pousse l'Etat à échanger le Koniambo contre le massif de POUM, contre l'avis du PDG d'ERAMET Yves RAMBAUD.
En 1998,l'accord de Bercy permet à la SMSP de récupérer le massif du Koniambo, dont les ressources avaient été largement sous estimées , des années durant, par son ancien propriétaire ERAMET-SLN. Une divine surprise ? Ou une intuition géniale pour les dirigeants de la SMSP? En tous cas, l'objectif devient ensuite de trouver un partenaire pour financer le projet d'usine. Ce sera le canadien Falconbridge puis le suisse XSTRATA.Un projet dont le coût global avoisinerait les 500 milliards CFP (soit environ 4.5 milliards de dollars US).
En 1998,l'accord de Bercy permet à la SMSP de récupérer le massif du Koniambo, dont les ressources avaient été largement sous estimées , des années durant, par son ancien propriétaire ERAMET-SLN. Une divine surprise ? Ou une intuition géniale pour les dirigeants de la SMSP? En tous cas, l'objectif devient ensuite de trouver un partenaire pour financer le projet d'usine. Ce sera le canadien Falconbridge puis le suisse XSTRATA.Un projet dont le coût global avoisinerait les 500 milliards CFP (soit environ 4.5 milliards de dollars US).
Rappel de l'histoire de l'usine du Nord avec Olivier Jonemann :