25 ans des accords Matignon: le regard de la jeunesse calédonienne

Un quart de siècle après la poignée de mains entre Jean-Marie Tjibaou et Jacques Lafleur, quel regard porte la jeunesse calédonienne sur ces événements que la plupart d'entre eux n'ont pas connus? Plus ou moins informés selon les cas, ils en retiennent tous une leçon pour les générations futures .
Il y a 25 ans, la plupart des étudiants calédoniens d'aujourd'hui étaient trop jeunes (ou même pas nés) pour comprendre la portée historique et symbolique de la poignée de mains entre le leader du FLKS (indépendantiste) Jean-Marie Tjibaou et celui du camp anti-indépendantiste Jacques Lafleur.
Mais ils sont conscients qu'il aura fallu beaucoup de cran aux deux hommes pour aller à l'encontre parfois de leur propre camp, afin d'accepter la main tendue de l'autre. Incontestablement la méthode Rocard, faite d'inventivité et, quand il le fallait, de ... persuasion discrète..., a joué dans le succès de cette enterprise à haut risque. Mais ont-ils conscience du contexte tendu de l'époque? La Nouvelle-Calédonie avait connu, un mois avant, le terrible drame d'Ouvéa - 25 morts en deux semaines - et sortait de quatre années de ce qui s'apparentait fort à une guerre civile.

Sheima Riahi et Michel Bouilliez , de la rédaction TV de NC 1ère, sont allés à la rencontre des étudiants calédoniens de l'IUFM (formation des professeurs) pour tenter de cerner leur ressenti sur cette période charnière de l'histoire calédonienne contemporaines. (Reportage ci-dessous) 

GLB