Maxime Lebras : un tourneur de films qui n'en a pas fini de tourner !

Retour sur le grand gagnant du Festival de La Foa 2013, Maxime Lebras et son court-métrage, "les tourneurs de films : le fantôme du bagne". Le réalisateur de 25 ans a des projets plein la tête et rêve d' un long métrage. Avis aux mécènes...Extraits et portrait.

Maxime Lebras, fraîchement sorti du Conservatoire européen d'écriture audiovisuelle, est un jeune scénariste et réalisateur heureux.

A 25 ans il remporte au Festival de La Foa 2013, pour les "Tourneurs de films : le fantôme du bagne", trois prix : le meilleur court-métrage, le prix d'interprétation et le meilleur scénario. Un triplé issu d'une aventure qui aura duré près d'un an, notamment pour l'écriture du scénario qui, de son propre aveu, sera passé par une trentaine de moutures (sic). 

Scénariste de formation donc, il a souhaité réaliser ce projet qui lui était personnel, pour en suivre avec précision les étapes, le choix des décors (le lycée Lapérouse, des vestiges du bagne), le casting ...Passionné par l'écriture plus que par la technique, il s'est entouré de techniciens tel que Terence Tesh Chevrin. Une mise en abîme en quelque sorte puisque l'histoire des "Tourneurs de films" est celle d'une fine équipe de quatre jeunes qui se lancent dans la réalisation d'un court-métrage qui devra durer ... une nuit. 

Une réalisation très personnelle

Une image soignée et une ambiance nocturne "fantastique" pour cette comédie qui mène quatre jeunes gens, aux personnalités bien marquées, d'aventures en aventures. La réalisation mêle narration classique, fantasmes inspirés des films américains des années 40, et le film dans le film tourné façon amateur (!), c'est dire que depuis les débuts du Festival de La Foa le niveau de réalisation ne cesse de s'améliorer. 


Le scénario qui utilise à bon escient la dérision est servi par des comédiens tout à fait à l'aise dans leurs rôles. La mise en scène apporte beaucoup au charme de cette drôle de ballade qui fait aussi la part belle au suspens.

Et pour le futur ?

Maxime ne compte pas baissé les bras ! Il espère donné une suite à ce qui s'annonce dès le titre comme une série : "le fantôme du bagne". Il invite les mécènes à le soutenir dans la fabrication d'une suite, sous forme de long-métrage cette fois-ci. Touché par les différents décors que lui offre la Nouvelle-Calédonie, il envisage des westerns à Bourail, de la science fiction en forêt..., son imagination fertile promet encore de belles aventures à ces tourneurs de films calédoniens !

Un reportage de Nadine Goapana