Deux ans presque jour pour jour après les événements meurtriers de Maré, les délits ont été jugés mais pas la partie criminelle de cette affaire. Les suspects mis en examen et placés sous contrôle judiciaire sont toujours dans l'attente du procès d'assises.
Au début du mois d'août 2011, la tension monte d'un cran dans le conflit sur les prix des billets de la compagnie aérienne domestique Aircal.
Depuis le 22 juillet, l'aérodrome de Maré est bloqué par un collectif d' usager qui veut obtenir des tarifs plus avantageux pour les habitants des Îles.
Depuis le 22 juillet, l'aérodrome de Maré est bloqué par un collectif d' usager qui veut obtenir des tarifs plus avantageux pour les habitants des Îles.
Mais d'autres maréens décident d'aller déloger les occupants de l'aérodrome, une expédition sur fond de rivalités coutumières qui va se terminer dans un bain de sang: 4 morts et 23 blessés.
Au moment des affrontements, plusieurs incendies et opérations de saccages sont déclenchés, 17 personnes ont déjà été jugées pour ces actes et ont écopé de un à six mois de prison.
Mais le volet criminel de cette affaire n'est pas encore à l'ordre du jour de la cour d'assises de Nouméa.
L'affaire est très complexe et nécessite de nombreuses vérifications.