L' Union Calédonienne dénonce la nouvelle loi électorale pour les municipales: "l' Etat doit tenir compte des particularités de la Nouvelle-Calédonie".

L'Union Calédonienne dénonce la loi votée le 17 mai dernier par l' Assemblée nationale et le Sénat qui modifie le mode de scrutin pour les communes de 1000 à 3500 habitants. Selon la composante du FLNKS, cette nouvelle loi électorale va " étouffer les minorités" au sein des petites communes.
La loi adoptée le 17 mai dernier impose le scrutin de liste mixte majoritaire et la représentation proportionnelle pour les communes de plus de 1000 habitants alors que jusqu' à présent seules celles de plus de 3500 habitants étaient concernées par ce mode électoral.

Selon l' Union Calédonienne, cette mesure va " à l' encontre de l' esprit de l' Accord de Nouméa ...va étouffer les minorités au sein des petites communes et accentuer le fossé entre nos populations" .

L' UC demande donc à l' Etat de prendre en compte le processus de l' Accord de Nouméa en instaurant une dérogation permettant de maintenir pour les communes de moins de 3500 habitants de Nouvelle-Calédonie, un scrutin proportionnel à un tour. 

Le parti indépendantiste s' étonne du silence des deux députés ( Calédonie Ensemble) et du sénateur ( Rassemblement-UMP) de Nouvelle-Calédonie sur cette nouvelle loi électorale.

Enfin l' UC demande à l' Etat de lancer le chantier du transfert de compétence prévu à l' article 27 de la loi organique qui concernent notamment l' organisation administrative locale.


Les précisions de Gérard Régnier de l' Union Calédonienne.