Depuis le vendredi 18 octobre dernier, la presse de Nouvelle-Calédonie s'est enrichie d'un nouvel hebdomadaire. Baptisé" l'Eveil", par son directeur de publication Thierry Squillario, cet hebdomadaire veut mettre l'accent sur l'analyse politique et favoriser les débats .
L'arrivée d'un nouveau journal, dussions-nous en faire les frais ensuite..., est toujours une bonne nouvelle dans un paysage médiatique plutôt ramassé : un quotidien unique , deux hebdomadaires et un mensuel satirique mordant les mollets tous azimuths: le "chien bleu".
Ce mois-ci, c'est l'EVEIL, qui a fait son apparition, dès potron-minet, le vendredi sur les présentoirs des marchands de journaux. Un hebdomadaire " autonomisateur" (sic) dont l'ambition est de susciter le débat et de nourrir l'analyse, notamment politique.
Thierry Squillario n'est pas un inconnu dans le monde de la presse puisqu'il a dirigé (et co-fondé) le journal "LES INFOS" pendant 10 ans, faisant de lui un électron-libre de la presse calédonienne, à l'image de son rival de toujours: Etienne Dutailly, le directeur du journal satirique "Le Chien bleu".
Pour autant, vivre de et faire vivre un journal, 52 semaines sur 52, en Nouvelle-Calédonie est un pari audacieux: la publicité est... aléatoire et la distribution n'est pas simple sur les trois provinces. Enfin, l'impression a un coût! Pour arriver à l'équilibre, il faut entre 3500 et 4500 lecteurs réguliers.