D'où viennent les oeuvres de l'exposition "Kanak" ?

L'exposition "Kanak, l'art est une parole" a ouvert ses portes en Nouvelle-Calédonie. Une partie des oeuvres déjà présentée lors de l'exposition du Quai Branly peut être admirée au Centre Culturel Tjibaou. Petit retour sur la collecte de ces objets, une histoire de deux plus de deux siècles. 
L’exposition « Kanak, l’art est une parole » a ouvert ses portes au Centre Culturel Tjibaou samedi dernier. Plusieurs dizaines de pièces peuvent y être admirées. Mais comment ont-elles été collectées ? 
 
Le début de la collecte d’objets kanak a débuté en 1774, date de la découverte de la Nouvelle-Calédonie par James Cook. « Il va surtout collecter des armes, ce que portent les gens », explique Roger Boulay, anthropologue et commissionnaire de l’exposition. 
 
En 1893, d’Entre-casteaux collecte de nombreuses pièces, qui seront confisquées par les Hollandais. Seuls neuf objets restent de cette expédition et quatre peuvent être admirés dans le cadre de l’exposition, dont une superbe hache ostensoir. 
 
C’est durant la deuxième moitié du XIXème siècle que la plupart des pièces d’art kanak seront collectées. L’engouement pour les colonies est alors important et les musées européens sont à la recherche d’objets pour enrichir leurs collections. 
 
Aujourd’hui, 30.000 objets d’art kanak traditionnel sont conservés hors de Nouvelle-Calédonie.
 
Retrouvez le reportage en images de Caroline Antic-Martin et Gaël Detcheverry : 

Histoire de la collecte des objets de l'exposition Kanak, l'art est une parole from NC 1ère web on Vimeo.