A Goro, après les échauffourées de la nuit de dimanche à lundi sur le site de VALE Nouvelle-Calédonie, la situation s'apaise progressivement. A l'issue d'une réunion entre les jeunes et les coutumiers, les derniers barrages ont été levés mais les forces de l’ordre restent mobilisées.
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Vers 13 heures ce lundi la dernière barricade a été levée par les jeunes "manifestants" qui ont semé le trouble pendant près de 48 heures à l'usine de VALE NC à Goro.
Un barrage impressionnant situé en amont de l’entrée de l’usine du Sud et composé de voitures brûlées et d’une pelleteuse.
C’est cet engin, volé dans la nuit de dimanche, qui a été utilisé lors des dégradations et des affrontements avec les gendarmes qui ont eu lieu vers deux heures du matin.
Ce lundi, la route a donc été rouverte et la pelleteuse rendue aux autorités. Un geste d’apaisement qui est le résultat d’une rencontre avec les gendarmes, mais surtout d’une réunion de plus de trois heures entre les jeunes et les coutumiers de Goro. Ces derniers avaient pour mission de restaurer le dialogue après ce weekend de violence.
Les coutumiers reconnaissent qu’il y a eu un déficit de communication après l'annonce ce samedi de reporter à dans deux mois leur décision finale concernant l’avenir de l’Usine du Sud.
Le dialogue devrait se poursuivre dans les prochains, mais la situation n’est pas réglée pour autant.
Les "manifestants" ont décidé de rester mobilisés aux abords de l’Usine du Sud mais sans entraver la circulation.
Du côté des forces de l’ordre, même si la situation est considérée comme étant sous contrôle, les événements de la nuit dernière ont conduit le commandement à renforcer le dispositif de sécurité du site industriel. Dans la nuit de lundi à mardi, plus de cent gendarmes resteront mobilisés autour de l'usine de VALE NC à Goro...
Le directeur exécutif des métaux de base de VALE NC, Peter Poppinga, a finalement accepté de s’exprimer. Pas d’interview mais une déclaration avec tout d'abord des excuses
Un barrage impressionnant situé en amont de l’entrée de l’usine du Sud et composé de voitures brûlées et d’une pelleteuse.
C’est cet engin, volé dans la nuit de dimanche, qui a été utilisé lors des dégradations et des affrontements avec les gendarmes qui ont eu lieu vers deux heures du matin.
Ce lundi, la route a donc été rouverte et la pelleteuse rendue aux autorités. Un geste d’apaisement qui est le résultat d’une rencontre avec les gendarmes, mais surtout d’une réunion de plus de trois heures entre les jeunes et les coutumiers de Goro. Ces derniers avaient pour mission de restaurer le dialogue après ce weekend de violence.
Les coutumiers reconnaissent qu’il y a eu un déficit de communication après l'annonce ce samedi de reporter à dans deux mois leur décision finale concernant l’avenir de l’Usine du Sud.
Le dialogue devrait se poursuivre dans les prochains, mais la situation n’est pas réglée pour autant.
Les "manifestants" ont décidé de rester mobilisés aux abords de l’Usine du Sud mais sans entraver la circulation.
Du côté des forces de l’ordre, même si la situation est considérée comme étant sous contrôle, les événements de la nuit dernière ont conduit le commandement à renforcer le dispositif de sécurité du site industriel. Dans la nuit de lundi à mardi, plus de cent gendarmes resteront mobilisés autour de l'usine de VALE NC à Goro...
Les images réalisées sur place par Brigitte Whaap et Philippe Huneau de NC 1ère permettent de mesurer l'importance des dégâts à l'entrée de l'Usine du Sud. D'autres dégradations importantes ont été perpétrées sur mine mais ne sont pas visibles sur ce montage.
Le directeur exécutif des métaux de base de VALE NC, Peter Poppinga, a finalement accepté de s’exprimer. Pas d’interview mais une déclaration avec tout d'abord des excuses
Peter Poppinga ( interrogé par Angélique Souche)
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