Ce jeudi matin à 9h aura lieu l’élection du 13e gouvernement de la Nouvelle-Calédonie. Un rendez-vous sans grand suspense, puisque le nom des onze membres est déjà connu depuis plusieurs jours et que les groupes politiques ont finalisé mercredi la répartition des portefeuilles. Le détail.
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Le partage des secteurs entre l’intergroupe non-indépendantiste et les indépendantistes est acté, reste maintenant à procéder à quelques ajustements au sein de chaque camp.
La présidente du nouvel exécutif, Cynthia Ligeard devrait assumer plus particulièrement les secteurs de la fonction publique, du transport aérien international et des relations régionales. Son partenaire du Front pour l'Unité-Rassemblement, Bernard Deladrière, serait lui en charge de la santé et du Médipôle.
Le plus gros portefeuille devrait être attribué à Philippe Germain, l’élu Calédonie Ensemble qui s’apprête donc à endosser la responsabilité de la fiscalité et donc de la réforme tant attendue, mais aussi celle des douanes et de l’énergie. L’ancien directeur de la SIC, Thierry Cornaille, serait lui en charge logiquement du logement, mais aussi du budget. L’autre recrue de Calédonie Ensemble, André-Jean Léopold, sera aux commandes de l’enseignement.
Sonia Backès, la seule élue de l’UCF, se verra confier l’agriculture, la pèche mais aussi la protection sociale et le handicap.
Dans les rangs indépendantistes, Gilbert Tyuiénon devrait retrouver le transport, le schéma NC 2015, mais récupérera aussi peut-être l’un des secteurs les plus disputés lors de négociations, à savoir la mine, mais rien n'est encore joué...Antony Lecren, l'autre rescapé Union Calédonienne du dernier gouvernement, conduira la politique calédonienne en matière de développement durable. Déwé Gorodey pour le Palika, conservera la culture et la condition féminine. Les secteurs de la jeunesse et des sports mais aussi du travail et du dialogue social devraient également revenir aux indépendantistes, probablement portés par les deux entrants, Valentine Eurisouké et Jean-louis d’Anglebermes.
Une incertitude reste à quelques heures de cette élection, celle du vice-président. Après des jours de négociations tendues, on nous annonçait mercredi soir qu’une solution avait été trouvée par les indépendantistes. Deux hypothèses sont possibles: les indépendantistes ont finalement réussi à se mettre d’accord sur la candidature unique de l’un d’entre eux ou bien ce 13 e gouvernement se passera de N°2 officiel, ce qui n’empêchera en rien son bon fonctionnement.
La présidente du nouvel exécutif, Cynthia Ligeard devrait assumer plus particulièrement les secteurs de la fonction publique, du transport aérien international et des relations régionales. Son partenaire du Front pour l'Unité-Rassemblement, Bernard Deladrière, serait lui en charge de la santé et du Médipôle.
Le plus gros portefeuille devrait être attribué à Philippe Germain, l’élu Calédonie Ensemble qui s’apprête donc à endosser la responsabilité de la fiscalité et donc de la réforme tant attendue, mais aussi celle des douanes et de l’énergie. L’ancien directeur de la SIC, Thierry Cornaille, serait lui en charge logiquement du logement, mais aussi du budget. L’autre recrue de Calédonie Ensemble, André-Jean Léopold, sera aux commandes de l’enseignement.
Sonia Backès, la seule élue de l’UCF, se verra confier l’agriculture, la pèche mais aussi la protection sociale et le handicap.
Dans les rangs indépendantistes, Gilbert Tyuiénon devrait retrouver le transport, le schéma NC 2015, mais récupérera aussi peut-être l’un des secteurs les plus disputés lors de négociations, à savoir la mine, mais rien n'est encore joué...Antony Lecren, l'autre rescapé Union Calédonienne du dernier gouvernement, conduira la politique calédonienne en matière de développement durable. Déwé Gorodey pour le Palika, conservera la culture et la condition féminine. Les secteurs de la jeunesse et des sports mais aussi du travail et du dialogue social devraient également revenir aux indépendantistes, probablement portés par les deux entrants, Valentine Eurisouké et Jean-louis d’Anglebermes.
Une incertitude reste à quelques heures de cette élection, celle du vice-président. Après des jours de négociations tendues, on nous annonçait mercredi soir qu’une solution avait été trouvée par les indépendantistes. Deux hypothèses sont possibles: les indépendantistes ont finalement réussi à se mettre d’accord sur la candidature unique de l’un d’entre eux ou bien ce 13 e gouvernement se passera de N°2 officiel, ce qui n’empêchera en rien son bon fonctionnement.