Nouméa: un policier caillassé avec un parpaing a eu le sternum fracturé!

La police municipale a été prise à partie lors d'une intervention sur un groupe d'une trentaine de jeunes samedi soir au lotissement Les Gaïacs entre Rivière Salée et le 7e km. Un acte de violence envers les forces de l'ordre à ne pas confondre avec la vidéo qui circule sur les réseaux sociaux.
Samedi soir, la police municipale se rend au lotissement Les Gaïacs pour intervenir auprès d’un groupe de jeunes à l'origine de tapage nocturne dans le quartier. Mais l'accueil est plutôt musclé...
En s’approchant, les policiers reçoivent un premier jet de pierres, lancées par d’autres jeunes cachés dans la végétation.
Un premier caillou atterri dans le fourgon. Et c’est le second bien plus gros qui blesse violemment un policier à la poitrine au niveau du sternum. Heureusement, celui-ci portait un gilet de sécurité qui a permis malgré tout d’atténuer le choc de l’impact. La patrouille se replie et conduit immédiatement l’officier blessé aux urgences.
Verdict: fracture du sternum!
Le policier s’en sort bien, il a été hospitalisé 48 heures. Il a regagné lundi après-midi son domicile où il sera immobilisé pendant près d’un mois. Les jets de projectiles et violences envers les policiers ne sont pas rares....



La vidéo qui circule sur  les réseaux sociaux ne correspond pas à l'agression du policier municipal décrite ci-dessus. 
Les faits filmés datent du 1er février dernier et les auteurs de ces outrages et rébellions ont été jugés lundi par le tribunal correctionnel.  La police nationale était intervenue à Tindu pour interpeller un jeune homme qui s’est rebellé en refusant de monter à bord du fourgon. Il a été jugé lundi pour rébellion et outrage et a été condamné à quatre mois de prison ferme. Le jeune homme avait déjà fait l’objet de dix-neuf condamnations!

Sa mère et un de ses amis qui ont insulté les policiers ont hérité d’un à deux mois de prison avec sursis. Aucun des auteurs de jets de projectile n’a en revanche été interpellé et jugé.  

Les peines prononcées par le tribunal ce lundi  expliquent sûrement le retour sur la toile de cette vidéo six mois après les faits....

 

L'article, en langue des signes, de Jacques Wallès Kotra: