Une journée "île morte" a été organisée ce jeudi à Wallis et Futuna. Les syndicats voulaient monter leur solidarité avec la grève dans la fonction publique en cours depuis deux semaines.
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Une journée "île morte" était organisée ce jeudi à Wallis et Futuna en signe de solidarité avec une grève dans la fonction publique en cours depuis deux semaines, a-t-on appris de sources syndicale et préfectorale.
Environ 350 personnes ont participé à une marche entre le palais royal, résidence du roi coutumier de ce petit archipel français du Pacifique sud, et l'administration supérieure (préfecture).
Arborant colliers de fleurs et parapluies en guise d'ombrelles, les manifestants, parmi lesquels de nombreux enfants, étaient munis de banderolles, mettant en cause l'Etat.
"Tout est fermé à Wallis pour la journée mais il n'y a eu aucun débordement", a déclaré à l'AFP, Robert Cisse, adjoint au chef du cabinet de l'administrateur supérieur.
Ce mouvement a été organisé en solidarité avec l'intersyndicale UTFO-SACE Fonction publique, en grève depuis le 3 juillet pour des questions statutaires.
Les syndicats s'opposent à la création d'un statut d'agent non titulaire de l'Etat, pour les fonctionnaires territoriaux qui travaillent dans les services de l'Etat.
Depuis le début de la grève, les accès aux bâtiments de l'administration supérieure sont bloqués, seules cinq personnes dont le préfet Michel Auboin, peuvent avoir accès à leurs bureaux.
Médiateur envoyé par le gouvernement, Marc-René Bayle de l'inspection générale de l'administration a entamé des négociations avec les grévistes en début de semaine mais elles n'ont jusqu'alors pas abouti.
Un service minimum a été mis en place pour la desserte aérienne entre Wallis et Futuna et la Nouvelle-Calédonie ainsi qu'entre les îles soeurs de l'archipel polynésien.
AFP