Un protocole d'accord signé par l'Etat,l'assemblée territoriale et une intersyndicale a mis fin à une grève de 18 jours dans la fonction publique à Wallis et Futuna.
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Un protocole d'accord signé par l'Etat, l'assemblée territoriale et une intersyndicale a mis fin à une grève de 18 jours dans la fonction publique à Wallis et Futuna.
"C'est une grande avancée par rapport à notre revendication. (...) Nous disposons maintenant d'un outil de travail pour préparer les textes qui régissent les deux fonctions publiques", a déclaré Sanualio Filimokailagi, secrétaire général du syndicat du Sace, associé à FO pendant ce mouvement.
Depuis le 3 juillet, les agents de la fonction publique de ce petit archipel français du Pacifique étaient en grève pour des questions statutaires, concernant notamment les agents territoriaux travaillant dans les services de l'Etat.
Les accès à l'Administration supérieure (préfecture) et à l'assemblée territoriale avaient été bloqués pendant tout le conflit tandis qu'un service minimum avait été mis en place pour la desserte aérienne de ce territoire d'outre-mer, le plus éloigné de la Métropole.
Alors que le gouvernement avait dépêché sur place un médiateur, Marc-René Bayle, de l'inspection générale de l'administration, deux protocoles d'accord ont été signés dimanche soir, au terme de plusieurs jours de pourparlers.
L'un concerne les agents de l'Etat, l'autre ceux du Territoire, et une commission paritaire chargée de réformer les textes a été installée.
"Il s'agit d'un processus qui doit permettre aux agents publics, qui aujourd'hui sont encore régis par le code du travail local, d'évoluer vers un vrai statut de droit public", a déclaré à la télévision Wallis et Futuna 1ère, Michel Auboin, administrateur supérieur.
Les barrages ont été levés et le travail a repris progressivement dans l'administration après une présentation des protocoles aux trois rois coutumiers de l'archipel.
cw/gf
AFP
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