L'UCF demande à l'Etat de clarifier sa position

Les représentants des partis MPC, RPC et MRC lors de la création de l'Union pour la Calédonie dans la France en octobre 2013
Dans un communiqué, l'Union Pour la Calédonie dans la France interpelle l'Etat en lui demandant de clarifier sa position concernant les déclarations de Jean-Jacques Brot et l'esprit de la mission Christnacht-Merle.
"La visite de la ministre des outre-mer s’est achevée avec deux débuts de polémiques qui posent question et inquiètent à juste titre nos concitoyens Le secrétaire général de l’UMP, Luc Chatel, a fait d’ailleurs savoir dans un communiqué qu’il partageait ces inquiétudes." explique l'Union pour la Calédonie dans la France.
 
L’UCF s’interroge et interpelle le Gouvernement sur "les déclarations rendues publiques du haut-commissaire qui aurait évoqué un « largage annoncé de la Nouvelle-Calédonie ». Rien des propos tenus par la ministre des outre-mer ou des entretiens qu’Isabelle Lafleur et Gaël Yanno ont eu récemment à Paris n’ont laissé entendre une telle volonté du gouvernement. Toutefois, le départ précipité du haut-commissaire renforce notre inquiétude et notre volonté d’obtenir au plus vite une prise de position claire du Premier ministre."
 
Concernant la mission d'Alain Christnacht et de Jean-François Merle, l'UCF "souhaite que des négociations s’ouvrent au plus vite entre loyalistes et indépendantistes, négociations dans lesquelles l’Etat a toute sa place. Si nous saluons l’initiative d’une telle mission et reconnaissons la maîtrise approfondie par ces deux hauts fonctionnaires des enjeux calédoniens, nous regrettons l’absence de représentants de la sensibilité de droite. Si ces deux missionnaires écoutent et accompagnent les élus calédoniens afin de faciliter les négociations, ils auront tout notre soutien. En revanche, s’ils veulent influencer, orienter ces négociations en faveur  des indépendantistes  afin d’imposer une position décidée à Paris, l’UCF s’opposera dans ce cas avec détermination à cette mission."
 
En conclusion, l'UCF dans ce communiqué signé par Gaël Yanno, Philippe Blaise et Isabelle Lafleur, demande à "l’Etat de clarifier au plus vite sa position".