Coutumiers, élus, directions et services techniques, associations et industriel ont participé mercredi à la seconde réunion du Comité d’information, de concertation et de surveillance (CICS). Une rencontre au terme du délai de deux mois fixé par les coutumiers du sud de la Nouvelle-Calédonie.
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"Plus d'assurances et de sincérité"
Point par point, les acteurs du CICS ont examiné les listes de travaux et d’améliorations apportées par l’industriel sur ses installations, imposées pour partie par l’arrêté de mise en demeure du 31 mai dernier. Des avancées auxquelles sont très attentives les populations du Sud qui ont réclamé des garanties à l’industriel, avant de se décider sur une éventuelle fermeture totale ou partielle de l’usine.
Plus d’assurances et de la sincérité, c’est aussi ce qu’a réclamé Roch Wamytan, déplorant "les mensonges avancés par l’industriel". Le grand chef de Saint-Louis a rappelé la division générée depuis l’accident au sein des familles et des tribus qui se déchirent parfois au sujet de l’avenir de l’usine.
CCCE: les attentes des populations ont été rendues publiques
Elles ont été traduites à travers 149 recommandations collectées par le CCCE (Comité consultatif coutumier environnemental) et présentées depuis samedi à la plupart des chefferies du Sud à l’exception de celle du Mont-dore.
La question de la fermeture sera tranchée lors d’une grande réunion réunissant l’ensemble des chefferies du Sud dont la date n’a pas encore été fixée. En attendant, le CCCE a demandé à la province Sud d’aller jusqu’au bout et de ne pas écarter cette hypothèse.
Province sud: une étude d'impact économique
De son côté, la collectivité vient de demander à l’Isee (Institut des statistiques et des études économiques) une étude d’impact économique liée à l’activité de l’usine. Le résultat de cette étude est attendu pour octobre prochain. Mais l'Usine du sud se chiffre déjà en terme d’investissement et d’emploi : 3500 emplois directs et indirects, 700 milliards de francs cfp d’investissements et près de 50 milliards par an de retombées économiques.
Le président de la province Sud, Philippe Michel a prévenu tant sur le plan financier, technique et juridique que la fermeture totale ou partielle de l’usine semblait impossible. La province assure pourtant qu’elle respectera ses engagements. Elle vient de solliciter l’Etat pour l’envoi de deux ingénieurs généraux. Leur mission sera d’auditer leur système de suivi d’installations classées de la collectivité, en particulier VALE NC, et aussi d’aider à évaluer, et chiffrer l’hypothèse d’une fermeture.
Vers la réparation définitive de l'émissaire marin?
En novembre dernier, un morceau de l’émissaire s’était détaché et retrouvé en pleine mer. Si depuis sa réparation provisoire en décembre dernier, l’émissaire n’a pas bougé, plusieurs études vont être lancées pour sa réparation cette fois définitive. Son tracé et son dimensionnement pourraient être modifiés. Résultats des études attendus fin septembre.
Point par point, les acteurs du CICS ont examiné les listes de travaux et d’améliorations apportées par l’industriel sur ses installations, imposées pour partie par l’arrêté de mise en demeure du 31 mai dernier. Des avancées auxquelles sont très attentives les populations du Sud qui ont réclamé des garanties à l’industriel, avant de se décider sur une éventuelle fermeture totale ou partielle de l’usine.
Plus d’assurances et de la sincérité, c’est aussi ce qu’a réclamé Roch Wamytan, déplorant "les mensonges avancés par l’industriel". Le grand chef de Saint-Louis a rappelé la division générée depuis l’accident au sein des familles et des tribus qui se déchirent parfois au sujet de l’avenir de l’usine.
CCCE: les attentes des populations ont été rendues publiques
Elles ont été traduites à travers 149 recommandations collectées par le CCCE (Comité consultatif coutumier environnemental) et présentées depuis samedi à la plupart des chefferies du Sud à l’exception de celle du Mont-dore.
La question de la fermeture sera tranchée lors d’une grande réunion réunissant l’ensemble des chefferies du Sud dont la date n’a pas encore été fixée. En attendant, le CCCE a demandé à la province Sud d’aller jusqu’au bout et de ne pas écarter cette hypothèse.
Province sud: une étude d'impact économique
De son côté, la collectivité vient de demander à l’Isee (Institut des statistiques et des études économiques) une étude d’impact économique liée à l’activité de l’usine. Le résultat de cette étude est attendu pour octobre prochain. Mais l'Usine du sud se chiffre déjà en terme d’investissement et d’emploi : 3500 emplois directs et indirects, 700 milliards de francs cfp d’investissements et près de 50 milliards par an de retombées économiques.
Le président de la province Sud, Philippe Michel a prévenu tant sur le plan financier, technique et juridique que la fermeture totale ou partielle de l’usine semblait impossible. La province assure pourtant qu’elle respectera ses engagements. Elle vient de solliciter l’Etat pour l’envoi de deux ingénieurs généraux. Leur mission sera d’auditer leur système de suivi d’installations classées de la collectivité, en particulier VALE NC, et aussi d’aider à évaluer, et chiffrer l’hypothèse d’une fermeture.
Vers la réparation définitive de l'émissaire marin?
En novembre dernier, un morceau de l’émissaire s’était détaché et retrouvé en pleine mer. Si depuis sa réparation provisoire en décembre dernier, l’émissaire n’a pas bougé, plusieurs études vont être lancées pour sa réparation cette fois définitive. Son tracé et son dimensionnement pourraient être modifiés. Résultats des études attendus fin septembre.