L'ex-homme fort des Fidji, Voreqe Bainimarama, a revendiqué dimanche la victoire aux législatives du 17 septembre, les premières élections démocratiques organisées sur l'archipel depuis le coup d'Etat militaire de 2006.
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L'ex-homme fort des Fidji, Voreqe Bainimarama, a revendiqué dimanche la victoire aux législatives du 17 septembre, les premières élections démocratiques organisées sur l'archipel depuis le coup d'Etat militaire de 2006.
Les résultats définitifs du scrutin n'ont pas été proclamés mais les décomptes préliminaires accordent une large avance à son parti, Fiji First.
"Mes chers compatriotes Fidjiens, comme vous le savez Fiji First a remporté les élections générales et je dirigerai le nouveau gouvernement pour servir la nation", a déclaré Voreqe Bainimarama à ses partisans réunis par milliers dans un stade.
"Je suis profondément honoré et reconnaissant que les Fidjiens m'aient accordé leur confiance pour diriger notre nouvelle et véritable démocratie", a-t-il ajouté.
Selon la commission électorale, Fiji First a remporté 59,1% des suffrages après dépouillement de 88% des votes. Le Parti social-démocrate libéral arrive en deuxième position avec 28,3% des suffrages.
Les partis d'opposition ont dénoncé des irrégularités dans le déroulement des élections mais un groupe d'observateurs internationaux les ont jugées "crédibles" et conformes à la volonté populaire.
Alors chef de l'armée, Voreqe Bainimarama avait pris le pouvoir le 5 décembre 2006, lors d'un coup d'Etat, sans effusion de sang, dans un contexte de tensions entre Fidjiens de souche et Indo-Fidjiens, descendants de la main d'oeuvre indienne importée par les Britanniques pour travailler dans les champs de canne à sucre.
Il avait à plusieurs reprises retardé le retour à la démocratie du pays, s'employant à développer l'économie et à modifier la Constitution pour apaiser les rivalités entre Indo-fidjiens, qui représentent environ 40% des 900.000 habitants, et Fidjiens de souche.
Sous la pression de l'Australie et de la Nouvelle-Zélande, Fidji est actuellement suspendu du Commonwealth et du Forum des Iles du Pacifique. L'archipel espère retrouver sa place dans ces organisations et regagner la confiance des investisseurs.
Des ONG de défense des droits de l'Homme demeurent néanmoins prudentes. Amnesty International craint en particulier un "leurre démocratique", accusant M. Bainimarama d'avoir instauré "un climat de peur" et nui durablement à l'Etat de droit.
str/cf/gab/mf
AFP
Les résultats définitifs du scrutin n'ont pas été proclamés mais les décomptes préliminaires accordent une large avance à son parti, Fiji First.
"Mes chers compatriotes Fidjiens, comme vous le savez Fiji First a remporté les élections générales et je dirigerai le nouveau gouvernement pour servir la nation", a déclaré Voreqe Bainimarama à ses partisans réunis par milliers dans un stade.
"Je suis profondément honoré et reconnaissant que les Fidjiens m'aient accordé leur confiance pour diriger notre nouvelle et véritable démocratie", a-t-il ajouté.
Selon la commission électorale, Fiji First a remporté 59,1% des suffrages après dépouillement de 88% des votes. Le Parti social-démocrate libéral arrive en deuxième position avec 28,3% des suffrages.
Les partis d'opposition ont dénoncé des irrégularités dans le déroulement des élections mais un groupe d'observateurs internationaux les ont jugées "crédibles" et conformes à la volonté populaire.
Alors chef de l'armée, Voreqe Bainimarama avait pris le pouvoir le 5 décembre 2006, lors d'un coup d'Etat, sans effusion de sang, dans un contexte de tensions entre Fidjiens de souche et Indo-Fidjiens, descendants de la main d'oeuvre indienne importée par les Britanniques pour travailler dans les champs de canne à sucre.
Il avait à plusieurs reprises retardé le retour à la démocratie du pays, s'employant à développer l'économie et à modifier la Constitution pour apaiser les rivalités entre Indo-fidjiens, qui représentent environ 40% des 900.000 habitants, et Fidjiens de souche.
Sous la pression de l'Australie et de la Nouvelle-Zélande, Fidji est actuellement suspendu du Commonwealth et du Forum des Iles du Pacifique. L'archipel espère retrouver sa place dans ces organisations et regagner la confiance des investisseurs.
Des ONG de défense des droits de l'Homme demeurent néanmoins prudentes. Amnesty International craint en particulier un "leurre démocratique", accusant M. Bainimarama d'avoir instauré "un climat de peur" et nui durablement à l'Etat de droit.
str/cf/gab/mf
AFP