Les trois partis du Contrat de gouvernance solidaire ont publié ce jeudi après-midi une lettre ouverte adressée au haut-commissaire de la République, dans laquelle ils dénoncent "une dégradation inquiétante de la situation qui n’est pas, ou plus, totalement sous le contrôle de l’Etat".
L'Union pour la Calédonie dans la France, Calédonie Ensemble et le Front pour l'Unité demandent à Vincent Bouvier de "mettre tous les moyens nécessaires au retour à la normal dans cette zone".
Une lettre qui s’accompagne d’un slogan : "sous prétexte de tolérance on tolère l’intolérable !".
"L'insécurité que génère Saint-Louis fait grandir une exaspération de la population et particulièrement des Montdoriens qui se sentent abandonnés et ont le sentiment de risquer leur vie et celle de leur famille" expliquent les élus non-indépendantistes en insistant sur le fait "que cette situation est inacceptable et ne peut perdurer".
La réponse de l’Etat devrait intervenir lors du Comité des signataires de l' Accord de Nouméa qui se réunit le 3 octobre prochain à Paris.