Bientôt des gisements de pétrole et de gaz en Nouvelle-Calédonie ?

Depuis ces dernières années, les Australiens et les Néo-zélandais ont confirmé dans les eaux de leurs zones économiques exclusives l’existence de zones de production pétrolières. Aussi bien dans le bassin de Taranaki en Nouvelle-Zélande que dans ceux de Gippsland en Tasmanie et la province « Easterna Australia Basins », dans le Queensland. De quoi stimuler l’appétit féroce des multinationales pétrolières dans une période où, depuis plusieurs années, les cours du pétrole atteignent les 100 dollars US le baril. Par exemple, l’an dernier le groupe Shell en Nouvelle-Zélande annonçait son intention de mener des explorations de pétrole et de gaz dans la région. Plus précisément dans le bassin de la Nouvelle-Calédonie, partie intégrante de la ZEE néo-zélandaise.
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Depuis le début des années 1970, le potentiel pétrolier néo-calédonien attire également l’intérêt de ces compagnies. Mais au contraire de ses voisins, la Nouvelle-Calédonie dispose de peu de données géophysiques de son domaine maritime profond.

En 2009, lors de son discours de politique général, le président du gouvernement Philippe Gomès annonce le lancement d’une campagne de recherche d’hydrocarbures afin de collecter un maximum de données. Objectif : pousser ces compagnies pétrolières à venir en Nouvelle-Calédonie afin de mener leur propre travail d’identification de zones de ressources pétrolières ou gazières dans la ZEE. 

Le gouvernement calédonien prépare une nouvelle étape : celle de la réalisation d’un cadre juridique ouvrant la porte aux industriels pour l’exploration des grands fonds marins mais aussi leur prospection.

A suivre le document pdf de l’agence des aires marines protégées: