En janvier 2011, un pompier qui rentrait chez lui au petit matin avait fauché et tué un jeune homme de 19 ans et blessé deux autres personnes. Le jugement sera rendu le 26 novembre prochain mais l’affaire examinée ce vendredi laisse perplexe et sans réponse la famille de la victime.
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L’affaire laisse perplexe toutes les parties et surtout la défense de la famille de Jean Bosco Talimalu, 19 ans décédé cette nuit-là. Ce jeune adulte marchait en file indienne en bordure de la voie rapide à hauteur de l'Etrier avec une amie et un autre jeune homme.
Le conducteur d'un gros 4x4 à l’allure particulière a soudainement perdu le contrôle de son véhicule...
Si la jeune femme a tout juste le temps de se retourner et de sauter par-dessus la glissière, les deux autres sont percutés par l’arrière. Le garçon de 19 ans décède sur le coup, l’autre jeune homme est gravement blessé mais survit miraculeusement. La rescapée, témoin des faits, prévient la police. C’est sur sa description que le véhicule est identifié et correspond en de nombreux points à celui de l’accusé mais pas totalement...
Ce soir là, l’accusé reconnaît avoir percuté quelque chose, avoir même jeté un regard dans le rétroviseur. Faute de n’avoir rien vu, il a poursuivi sa route jusqu’à son domicile. Le lendemain, sa concubine lui fera même remarquer le mauvais état de sa voiture où ne figure aucune trace de sang. L’accusé, pompier depuis 14 ans, tombe même des nues quand les policiers débarquent chez lui et lui apprennent le drame. Impossible pour lui de reconnaître les faits, il n’ en a aucune image.
Le doute est omniprésent dans cette affaire jugée près de quatre ans après les faits. L’enquête présente de nombreux manquements: les bandes vidéos de la Savexpress n’ont pas été conservées et les débris de la voiture n’ont été ni expertisés ni placés sous scellés.
La nuit du drame, l’accusé avait fumé un joint, bu du kava, quelques bières et des pieds de cannabis ont été retrouvés chez lui par les policiers. Une addiction qui aujourd’hui relèverait du passé.
Au tribunal correctionnel de Nouméa, le ministre public a requis ce vendredi six mois d'emprisonnement.
Le jugement sera rendu le 26 novembre prochain.
Dans cette affaire, il semble qu’aucune des parties n’obtiendra les réponses qu’elle espérait enfin trouver.
Le conducteur d'un gros 4x4 à l’allure particulière a soudainement perdu le contrôle de son véhicule...
Si la jeune femme a tout juste le temps de se retourner et de sauter par-dessus la glissière, les deux autres sont percutés par l’arrière. Le garçon de 19 ans décède sur le coup, l’autre jeune homme est gravement blessé mais survit miraculeusement. La rescapée, témoin des faits, prévient la police. C’est sur sa description que le véhicule est identifié et correspond en de nombreux points à celui de l’accusé mais pas totalement...
Ce soir là, l’accusé reconnaît avoir percuté quelque chose, avoir même jeté un regard dans le rétroviseur. Faute de n’avoir rien vu, il a poursuivi sa route jusqu’à son domicile. Le lendemain, sa concubine lui fera même remarquer le mauvais état de sa voiture où ne figure aucune trace de sang. L’accusé, pompier depuis 14 ans, tombe même des nues quand les policiers débarquent chez lui et lui apprennent le drame. Impossible pour lui de reconnaître les faits, il n’ en a aucune image.
Le doute est omniprésent dans cette affaire jugée près de quatre ans après les faits. L’enquête présente de nombreux manquements: les bandes vidéos de la Savexpress n’ont pas été conservées et les débris de la voiture n’ont été ni expertisés ni placés sous scellés.
La nuit du drame, l’accusé avait fumé un joint, bu du kava, quelques bières et des pieds de cannabis ont été retrouvés chez lui par les policiers. Une addiction qui aujourd’hui relèverait du passé.
Au tribunal correctionnel de Nouméa, le ministre public a requis ce vendredi six mois d'emprisonnement.
Le jugement sera rendu le 26 novembre prochain.
Dans cette affaire, il semble qu’aucune des parties n’obtiendra les réponses qu’elle espérait enfin trouver.