Invité sur le plateau du JT de NC1ère, Nicolas Hulot, envoyé spécial du président pour la préservation de la planète, rappelait l'importance, pour la Nouvelle-Calédonie, du dialogue entre les acteurs oeuvrant pour la protection de l'environnement et les acteurs économiques.
Nicolas Hulot, envoyé spécial du président de la République pour la préservation de la planète, a accompagné François Hollande lors de son déplacement en Nouvelle-Calédonie. Sa mission se poursuit au-delà de la visite présidentielle, pour une visite de deux jours.
Invité sur le JT de NC1ère, Nicolas Hulot répondait aux questions d’Olivier Jonemann.
A la question de savoir ce qu’il pensait du bilan énergétique de la Nouvelle-Calédonie, qui va compter sur ton territoire trois usines à charbon et être ainsi considérée comme un des pays les plus pollueurs de la planète par tête d’habitant, Nicolas Hulot décrit ce bilan comme « un peu injuste: « Cela fait peser sur les épaules des Calédoniens une responsabilité qu’ils n’ont pas forcément ».
Pour autant, l’envoyé spécial du président souligne encore le problème fondamentale de l’archipel : « Votre île, et je ne vous apprends rien, dépend d’une activité minière qui est énergivore, et jusque-là inféodée à l’utilisation d’énergies fossiles ».
Si il rappelle qu’une visite de trois jours ne suffit évidemment pas pour apporter une solution miracle, il rappelle l’importance de « partager une vision, une ambition ».
Nicolas Hulot, qui est allé à la rencontre d’associations et d’acteurs de la société civile oeuvrant pour la protection de l’environnement, rapporte que ceux-ci demandent un dialogue permanent, une écoute de la part des acteurs économiques. Et de conclure : « Il n’y a pas d’économie durable si il n’y a pas de respect de l’environnement ».
Retrouvez l’intégralité de l’entretien de Nicolas Hulot avec Olivier Jonemman pour NC1ère :