Avec le décalage horaire, la Nouvelle-Calédonie s'est réveillée choquée en découvrant les images de l'attentat. Des Calédoniens, profondément touchés, se sont rassemblés pour rendre hommage aux victimes. "Même au bout du monde nous sommes tous Charlie"...
Le deuil national a commencé avec quelques heures d'avance sur la Métropole, les drapeaux sont en berne en ce jeudi 8 janvier sur l'archipel. L'attentat qui a frappé Charlie Hebdo ne laisse personne indifférent en Nouvelle-Calédonie.
Comme en Métropole, les internautes calédoniens ont publié des milliers de messages sur les réseaux sociaux en reprenant le slogan "je suis Charlie" ou plutôt " même au bout du monde, je suis Charlie"...
Les Calédoniens revendiquent de façon chronique leurs particularités, souvent à juste titre d'ailleurs, pour marquer leur différence avec la Métropole. Mais lorsqu'un événement porte atteinte à l'un des fondements de la Nation comme la liberté d'expression, les Calédoniens, sincèrement touchés et de toutes origines et tendances politiques confondues, expriment avec force leur attachement aux valeurs démocratiques.
Les réactions politiques ont aussi été nombreuses en ce jour de deuil national, parmi elles celle du député Philippe Gomès (Calédonie Ensemble) " avec la tuerie perpétrée à Charlie Hebdo, la barbarie a franchi un nouveau stade : la liberté d’expression doit être mise à mort et l’humour décapité. Aujourd’hui, nous sommes tous orphelins de Wolinski, Cabu, Charb et Tignous..." et de Cynthia Ligeard ( Rassemblement-UMP) : "Plus que jamais, face à la barbarie nous devons nous rassembler autour des valeurs fondamentales de la démocratie. La liberté d’expression et la liberté de la presse, aujourd’hui victimes de l’obscurantisme, doivent être défendues sans relâche et sans condition..."
A écouter ou réécouter le journal parlé de Radio NC 1ère de ce jeudi 8 janvier 2015 ici
Comme en Métropole, les internautes calédoniens ont publié des milliers de messages sur les réseaux sociaux en reprenant le slogan "je suis Charlie" ou plutôt " même au bout du monde, je suis Charlie"...
Les Calédoniens revendiquent de façon chronique leurs particularités, souvent à juste titre d'ailleurs, pour marquer leur différence avec la Métropole. Mais lorsqu'un événement porte atteinte à l'un des fondements de la Nation comme la liberté d'expression, les Calédoniens, sincèrement touchés et de toutes origines et tendances politiques confondues, expriment avec force leur attachement aux valeurs démocratiques.
A l'image de ce rassemblement spontané sur la Place des Cocotiers à Nouméa ce jeudi sous un soleil de plomb en cette période estivale( Sylvie Hmeun et Sandro Ly NC 1ère, vidéo 7mn)
La déclaration d'Elie Poigoune, président de la ligue des droits de l'homme en Nouvelle-Calédonie
Le témoignage émouvant d'un adolescent qui se destine au métier de dessinateur de presse...
Les réactions politiques ont aussi été nombreuses en ce jour de deuil national, parmi elles celle du député Philippe Gomès (Calédonie Ensemble) " avec la tuerie perpétrée à Charlie Hebdo, la barbarie a franchi un nouveau stade : la liberté d’expression doit être mise à mort et l’humour décapité. Aujourd’hui, nous sommes tous orphelins de Wolinski, Cabu, Charb et Tignous..." et de Cynthia Ligeard ( Rassemblement-UMP) : "Plus que jamais, face à la barbarie nous devons nous rassembler autour des valeurs fondamentales de la démocratie. La liberté d’expression et la liberté de la presse, aujourd’hui victimes de l’obscurantisme, doivent être défendues sans relâche et sans condition..."
A écouter ou réécouter le journal parlé de Radio NC 1ère de ce jeudi 8 janvier 2015 ici