Avec les Kiwis qu’ils affrontent ce lundi (coup d’envoi 11h, heure de Nouméa), les Cagous sont aux avant-postes du groupe A dans les éliminatoires zone Océanie de la Coupe du Monde. Une victoire les enverrait en demi-finale.
•
C’est un parcours idéal jusqu’ici : une victoire 3-0 face aux Samoans, hôtes du tournoi, suivi d’un carton 8-1 face aux Iles Cook, avant une nouvelle copie presque parfaite dans le match qui les opposait samedi à Fidji (5-1). Les U17 calédoniens sont tout près de la qualification pour le dernier carré des éliminatoires dans la région. Même en cas de défaite contre la Nouvelle-Zélande ce lundi, conjuguée à un succès de la Papouasie Nouvelle-Guinée contre les très faibles Samoans (deux défaites, 13 buts encaissés, 6 marqués), les joueurs de Kamali Fitialeata auraient encore un joker. Dans cette configuration, ils resteraient deuxièmes de la poule avec 9 points et possèderaient toujours deux longueurs d’avance sur des Papous qu’ils affronteront mercredi à 19 heures, heure d’Apia, dans leur ultime rencontre.
Mais s’il faut envisager un possible revers des Cagous ce lundi contre des Kiwis favoris, l’éventualité d’un joli coup est tout aussi réelle. Le sélectionneur fait tourner son effectif et tout le monde semble répondre présent depuis le début de la compétition. Neuf joueurs différents ont déjà marqué et quelques éléments se distinguent comme Henri Boucheron (3 buts) ou encore Joris Kenon, Etienne Poanoui et Nelson Kaï (2 buts chacun).
« Notre parcours s’explique par un bon état d’esprit. Le groupe veut apprendre, participer, et jouer. C’est un groupe qui avance bien et il donne bonne image ici aux Samoas (…) Nous sommes de mieux en mieux physiquement alors que les autres équipes baissent un peu. La chaleur étouffante peut favoriser notre jeu », explique le coach. Ce dernier reste toutefois prudent avant le choc contre des adversaires néozélandais qu’il tient en haute estime. « Ils sont vraiment forts, très athlétiques, grands par la taille et physiques. Ils sont très techniques, rapides, très disciplinés et appliqués. J’ai remarqué qu’ils ne font pas beaucoup de fautes, qu’ils ne touchent pas beaucoup le ballon. Ils le font circuler davantage qu’ils n’utilisent les courses balle au pied. C’est l’une des différences avec nous ».
Autre différence? L’approche de la compétition. Le staff kiwi est composé de huit personnes, parmi lesquelles un médecin, un kinésithérapeute, et même un entraîneur des gardiens ! Une armada pour un objectif clairement affiché : se donner les moyens d’aller au Mondial organisé au Chili du 17 octobre au 8 novembre prochain.
La sélection calédonienne des U17, elle, est beaucoup moins encadrée. Kamali Fitialeata cependant prépare chaque match avec sérieux, étudie ses rivaux à l’aide de vidéos, et suit strictement son planning d’entraînements et de réunions d’avant-matchs. Pour le reste, en amont, il a du composer. « Les jeunes ont très peu joué cette saison. On les a pris en main très tard du fait des querelles au sein de la Fédération. Il y a eu des petites complications. Ca n’a pas été facile pour nous les entraîneurs et pour eux, les joueurs. On a très peu de matchs dans les jambes ». L’effectif complet n’a été rassemblé qu’à trente et une reprises avant le départ pour les Samoas. Seul test avant ces éliminatoires ? Un double duel contre une sélection de joueurs de la Super Ligue qui sortaient de la période des fêtes. « Cela m’a surtout permis de savoir si mon plan de jeu était compris et appliqué » confie le coach. Il semblerait qu’il le soit, encore aujourd’hui, et malgré ce contexte peu propice aux résultats. A croire que ces jeunes Cagous ont peut-être les moyens de grimper encore plus haut ? Olivier Dokunengo, champion de Calédonie avec Magenta, avait disputé les deux rencontres face aux U17. « On a monté l’équipe sénior avec Pierre Wajoka. Les joueurs réunis pour l’occasion n’avaient pas forcément la condition. Mais c’était quand même des éléments de Super Ligue ! Ce qui est sûr, c’est qu’en face de nous l’équipe était très belle. Un collectif bien huilé avec des attaquants rapides, portés vers l’avant, et une belle défense. Je ne suis pas surpris de leur parcours ». Pour l’anecdote, les séniors avaient perdu deux fois contre leurs cadets.
Mais s’il faut envisager un possible revers des Cagous ce lundi contre des Kiwis favoris, l’éventualité d’un joli coup est tout aussi réelle. Le sélectionneur fait tourner son effectif et tout le monde semble répondre présent depuis le début de la compétition. Neuf joueurs différents ont déjà marqué et quelques éléments se distinguent comme Henri Boucheron (3 buts) ou encore Joris Kenon, Etienne Poanoui et Nelson Kaï (2 buts chacun).
« Notre parcours s’explique par un bon état d’esprit. Le groupe veut apprendre, participer, et jouer. C’est un groupe qui avance bien et il donne bonne image ici aux Samoas (…) Nous sommes de mieux en mieux physiquement alors que les autres équipes baissent un peu. La chaleur étouffante peut favoriser notre jeu », explique le coach. Ce dernier reste toutefois prudent avant le choc contre des adversaires néozélandais qu’il tient en haute estime. « Ils sont vraiment forts, très athlétiques, grands par la taille et physiques. Ils sont très techniques, rapides, très disciplinés et appliqués. J’ai remarqué qu’ils ne font pas beaucoup de fautes, qu’ils ne touchent pas beaucoup le ballon. Ils le font circuler davantage qu’ils n’utilisent les courses balle au pied. C’est l’une des différences avec nous ».
Autre différence? L’approche de la compétition. Le staff kiwi est composé de huit personnes, parmi lesquelles un médecin, un kinésithérapeute, et même un entraîneur des gardiens ! Une armada pour un objectif clairement affiché : se donner les moyens d’aller au Mondial organisé au Chili du 17 octobre au 8 novembre prochain.
La sélection calédonienne des U17, elle, est beaucoup moins encadrée. Kamali Fitialeata cependant prépare chaque match avec sérieux, étudie ses rivaux à l’aide de vidéos, et suit strictement son planning d’entraînements et de réunions d’avant-matchs. Pour le reste, en amont, il a du composer. « Les jeunes ont très peu joué cette saison. On les a pris en main très tard du fait des querelles au sein de la Fédération. Il y a eu des petites complications. Ca n’a pas été facile pour nous les entraîneurs et pour eux, les joueurs. On a très peu de matchs dans les jambes ». L’effectif complet n’a été rassemblé qu’à trente et une reprises avant le départ pour les Samoas. Seul test avant ces éliminatoires ? Un double duel contre une sélection de joueurs de la Super Ligue qui sortaient de la période des fêtes. « Cela m’a surtout permis de savoir si mon plan de jeu était compris et appliqué » confie le coach. Il semblerait qu’il le soit, encore aujourd’hui, et malgré ce contexte peu propice aux résultats. A croire que ces jeunes Cagous ont peut-être les moyens de grimper encore plus haut ? Olivier Dokunengo, champion de Calédonie avec Magenta, avait disputé les deux rencontres face aux U17. « On a monté l’équipe sénior avec Pierre Wajoka. Les joueurs réunis pour l’occasion n’avaient pas forcément la condition. Mais c’était quand même des éléments de Super Ligue ! Ce qui est sûr, c’est qu’en face de nous l’équipe était très belle. Un collectif bien huilé avec des attaquants rapides, portés vers l’avant, et une belle défense. Je ne suis pas surpris de leur parcours ». Pour l’anecdote, les séniors avaient perdu deux fois contre leurs cadets.