Rentrée de la DDEC: favoriser la rencontre et le partage pour mieux avancer ensemble

Collège du Sacré-Cœur à Bourail
La direction diocésaine de l’école catholique (DDEC) de Nouvelle-Calédonie met en place quelques nouveautés pour la rentrée 2015: un groupe de réflexion sur les faits de violence, ainsi qu’un contrat éducatif de confiance avec les familles. La démarche se veut participative.
La DDEC (15 000 élèves en Nouvelle-Calédonie) veut promouvoir la responsabilisation de tous les acteurs du monde éducatif. Une manière de surmonter différents obstacles comme le décrochage scolaire et les incivilités, et de renforcer la collaboration entre élèves, parents et enseignants.
 
On trouve ainsi parmi les mesures concrètes de la rentrée 2015, la constitution d’un groupe de réflexion sur les faits de violences scolaires. L’idée est de définir et recenser les incivilités, mais aussi de penser à des réponses éducatives.  Enseignants, éducateurs d’internat et d’externat, animateurs, psychologues, et chefs d’établissements seront conviés. La première réunion est prévue en avril.
Autre nouveauté : la mise en place d’un contrat éducatif de confiance avec les familles.
 
Il s’agira de mutualiser les interrogations et les propositions des parents d’élèves. Elles seront ensuite présentées à la direction de la DDEC. Le contrat prévoit aussi des formations d’aide à la parentalité  et des cafés de familles pour réunir dans un cadre informel professionnels de l’éducation et parents. Un contexte plus propice à l’échange.
 
Enfin, dans un souci de mieux intégrer les élèves dans le système éducatif, l’enseignement catholique crée un « passeport culturel ». L’idée? Obliger les élèves dans leurs parcours à connaître une période d’immersion dans un cadre culturel différent du leur, sur le territoire, comme dans la région Pacifique.