Crise gouvernementale en Nouvelle-Calédonie: un coup pour rien ou presque...

L'UCF a participé à cette réunion "non indépendantiste" organisée ce vendredi à Nouméa pour tenter de trouver une sortie à la crise gouvernementale.
Une réunion du camp non-indépendantiste a bien eu lieu ce vendredi, mais comme prévu sans Calédonie Ensemble. Dans ces conditions aucune piste concrète de sortie de crise gouvernementale n’a pu être trouvée, mais ce rendez-vous a malgré tout permis de définir quelques principes.
Ils étaient 7 autour de la table : Thierry Santa, Grégoire Bernut, Virginie Ruffenach et Yohan Lecourieux pour le Front Pour l’Unité Rassemblement-UMP,  et Sonia Backès, Isabelle Champmoreau et Philippe Blaise pour l’Union pour la Calédonie dans la France (UCF).

Les jeunes cadres à la manœuvre donc, qui ont convenu qu’il fallait encore privilégier la recherche d’une solution au sein du camp des partisans de la Calédonie dans la France. Même si dans l’application de ce principe, on note une certaine nuance: si l’alliance avec les indépendantistes pour conserver la présidence du gouvernement  n’est disons pas "souhaitable" dans les rangs du FPU, elle est tout simplement proscrite du côté de l’UCF.

Les représentants du Front pour l'Unité Rassemblement-UMP

C’est dans cet état d’esprit, qu’il a été décidé de relancer Calédonie Ensemble pour discuter. L’invitation formelle devrait partir dans la journée, pour une nouvelle réunion " loyaliste" avec cette fois un ordre du jour beaucoup plus large.
En clair, on oublie le troc des présidences et on met sur la table toutes les voix de sorties possibles...

Reste à savoir maintenant si Calédonie Ensemble acceptera seulement le principe de s’asseoir autour d’une table avec ses anciens partenaires non-indépendantistes.