Pour la 4e et dernière fois, le tribunal correctionnel de Nouméa est revenu sur la nuit du 4 au 5 avril dernier qui a conduit à l’évasion d’Anderson Katé et de ses codétenus. Jugé en comparution immédiate, Anderson Katé a été condamné à un an de prison.
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Comme pour son complice Brice Kamodji il y a deux mois, Anderson Katé a été présenté à la barre du tribunal correctionnel de Nouméa escorté par des hommes du GIPN. Dans la salle, environ vingt personnes sont venues assister à l’audience.
Une audience au cours de laquelle, les juges sont revenus une nouvelle fois sur les conditions de cette évasion: dans la nuit du 4 au 5 avril 2014, les quatre complices ont attendu l’absence des gardiens pour passer deux portes puis escalader le mur d’enceinte grâce à des cordes faites avec leurs draps. Un scénario digne d'un film d'action...
Au cours de cette comparution immédiate, de nombreuses questions ont aussi été évoquées. Et notamment pourquoi Anderson Katé a t'-il attendu ce lundi pour se rendre? Alors que depuis plusieurs mois, il était fortement encouragé à la faire par sa famille et les gendarmes avec qui il a eu de nombreux contacts au cours de sa cavale. "Je ne sais pas" s'est contenté de répondre le jeune homme.
Pourquoi aussi s’être échappé alors qu’il lui restait seulement six mois de détention à effectuer ? Anderson Kate ne l’explique pas non en se contentant de déclarer qu'il n' a pas pensé aux conséquences.
Pour son avocate, Anderson Kate a été entraîné par ses codétenus, maintenu sous leur mauvaise influence. Elle en veut pour preuve, que depuis que ses complices ont été arrêtés, il est " rentré dans cadre à la tribu". Elle est aussi revenue sur les conditions de détention au Camp-Est qui "n’excusent pas cette évasion mais peuvent l’expliquer". Et de finir en appelant à la clémence des juges.
Juste avant l'intervention de l'avocate, le ministère public avait requis trois ans d’emprisonnement.
Après quinze minutes de délibéré, les juges ont condamné Anderson Kate à un an de prison ferme. Il a ensuite regagné le camp Est où il purgera sa peine, à laquelle s’ajoute les six mois non effectués de sa précédente condamnation. Le jeune homme doit aussi prochainement comparaître pour plusieurs délits qu’il est soupçonné d’avoir commis pendant sa cavale...
Une audience au cours de laquelle, les juges sont revenus une nouvelle fois sur les conditions de cette évasion: dans la nuit du 4 au 5 avril 2014, les quatre complices ont attendu l’absence des gardiens pour passer deux portes puis escalader le mur d’enceinte grâce à des cordes faites avec leurs draps. Un scénario digne d'un film d'action...
Au cours de cette comparution immédiate, de nombreuses questions ont aussi été évoquées. Et notamment pourquoi Anderson Katé a t'-il attendu ce lundi pour se rendre? Alors que depuis plusieurs mois, il était fortement encouragé à la faire par sa famille et les gendarmes avec qui il a eu de nombreux contacts au cours de sa cavale. "Je ne sais pas" s'est contenté de répondre le jeune homme.
Pourquoi aussi s’être échappé alors qu’il lui restait seulement six mois de détention à effectuer ? Anderson Kate ne l’explique pas non en se contentant de déclarer qu'il n' a pas pensé aux conséquences.
Pour son avocate, Anderson Kate a été entraîné par ses codétenus, maintenu sous leur mauvaise influence. Elle en veut pour preuve, que depuis que ses complices ont été arrêtés, il est " rentré dans cadre à la tribu". Elle est aussi revenue sur les conditions de détention au Camp-Est qui "n’excusent pas cette évasion mais peuvent l’expliquer". Et de finir en appelant à la clémence des juges.
Juste avant l'intervention de l'avocate, le ministère public avait requis trois ans d’emprisonnement.
Après quinze minutes de délibéré, les juges ont condamné Anderson Kate à un an de prison ferme. Il a ensuite regagné le camp Est où il purgera sa peine, à laquelle s’ajoute les six mois non effectués de sa précédente condamnation. Le jeune homme doit aussi prochainement comparaître pour plusieurs délits qu’il est soupçonné d’avoir commis pendant sa cavale...