Face au très faible nombre de radiations prononcées à l’issue des commissions administratives spéciales, l’UC-FLNKS et Nationalistes change de stratégie: pas de recours individuels massifs devant les tribunaux, mais une demande d’annulation totale du travail des commissions.
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Le groupe UC-FLNKS et Nationalistes conduit par Rock Wamytan dénonce de nombreux dysfonctionnements qui auraient entaché le travail des commissions. Et cette fois, ce sont les magistrats qui sont pointés du doigt. Face au refus de la CAFAT et des services fiscaux de communiquer des données nominatives, ces derniers ont laissé le bénéfice du doute à l’électeur. Une position que l’UC-FLNKS et Nationalistes estime contraire aux directives préalables de l’Etat, le fameux vadémécum.
Pire, pour l’UC-FLNKS et Nationalistes, le magistrat officiant sur la Côte Est aurait refusé d’office toutes les radiations, sans même tenter la moindre investigation. L’Union Calédonienne et ses alliés crient donc à l’injustice, mais renoncent à porter les 3 500 électeurs devant les tribunaux, persuadés de s’engouffrer dans une nouvelle impasse.
La contre-attaque sera donc plus politique : en demandant au Haut-commissaire – comme le permet le code électoral - de saisir le tribunal administratif pour annuler le résultat de ces commissions, l’UC défie en quelque sorte l’Etat et sa volonté de faire prévaloir le droit sur la lecture politique que réclament les non-indépendantistes.
Vincent Bouvier n’a pas encore dévoilé ses intentions, mais il est probable que l’épisode s’arrêtera là pour cette année… Pour cette année seulement, les leaders du groupe indépendantiste n’ont pas caché leur intention d’utiliser les 12 prochains mois pour récolter les preuves nécessaires à la radiation de ces mêmes 3 500 personnes en 2016.
Pire, pour l’UC-FLNKS et Nationalistes, le magistrat officiant sur la Côte Est aurait refusé d’office toutes les radiations, sans même tenter la moindre investigation. L’Union Calédonienne et ses alliés crient donc à l’injustice, mais renoncent à porter les 3 500 électeurs devant les tribunaux, persuadés de s’engouffrer dans une nouvelle impasse.
La contre-attaque sera donc plus politique : en demandant au Haut-commissaire – comme le permet le code électoral - de saisir le tribunal administratif pour annuler le résultat de ces commissions, l’UC défie en quelque sorte l’Etat et sa volonté de faire prévaloir le droit sur la lecture politique que réclament les non-indépendantistes.
Vincent Bouvier n’a pas encore dévoilé ses intentions, mais il est probable que l’épisode s’arrêtera là pour cette année… Pour cette année seulement, les leaders du groupe indépendantiste n’ont pas caché leur intention d’utiliser les 12 prochains mois pour récolter les preuves nécessaires à la radiation de ces mêmes 3 500 personnes en 2016.