Un héros calédonien de la seconde Guerre mondiale n’est plus

Contingent du Bataillon Mixte du Pacifique
Charles Millot s’est éteint dimanche à l’âge de 101 ans. Engagé volontaire, ancien du Bataillon du Pacifique, il avait entendu, comme de nombreux Calédoniens, l’appel du Général de Gaulle.
En septembre 1940, Charles Millot avait 27 ans. Ce jour-la, le jeudi 19 septembre 1940 exactement, le journal de l’époque de la « France Australe » rapportait qu’une « foule immense » défilait  dans les rues de Nouméa. 
 
C’était y a maintenant 75 ans. Une manifestation organisée en faveur du   ralliement  de la Nouvelle-Calédonie à la France libre, suite à l’appel du 18 juin 1940 par le Général de Gaulle. Un appel entendu, et qui s’est traduit  par l’engagement de Charles Millot, comme volontaire au sein du tout premier contingent du Bataillon du Pacifique.
 
L’unité est créé en mai 1941, et est placée sous le commandement du Chef de Bataillon Félix Broche. Ses membres s'illustrent sur les champs de bataille de la Lybie à Bir Hakeim, au printemps 1942.
 
Charles Millot combat au coté des 5.000 hommes placés sous les ordres du Général Koenig, qui constituent la première Brigade Française Libre. Lors du débarquement du bataillon en Provence, le sergent chef Millot est bléssé.
 
Chevalier de la légion d’honneur médaillé militaire et croix de guerre, ce héros discret avait confié à nos confrères des Nouvelle calédonienne lors de son centième anniversaire, qu’il avait, « toujours vécu une vie tranquille ».  
 
Ecoutez le reportage de Jean-Paul Treuil pour NC1ère : 

Disparition Millot