L'Outre-Mer s'inquiète de la santé des coraux

Il y a quelques jours, des spécialistes des collectivités ultramarines, dont des représentants de la Nouvelle-Calédonie, se sont réunis à Paris pour un colloque. Leur objectif : trouver des outils pour tenter de préserver les coraux, menacés dans le monde entier.
Guadeloupe, Mayotte, mais aussi Australie et Nouvelle-Calédonie possèdent des fonds sous-marins uniques. Plages de sable blanc, coraux colorés et faune marine chatoyante font partie des atouts de ces destinations. 

Mais la jolie carte postale s’estompe cependant rapidement quand on s'aventure vraiment sous la surface des océans. Près d’un tiers des coraux de notre belle planète est en effet en danger. Ce constat alarmant vient placer l’activité humaine et le réchauffement climatique en première ligne des responsables.

De nombreuses actions sont déjà menées pour préserver les coraux, notamment dans les départements et les territoires Outre-mer français. Lors d'un colloque, qui s'est tenu à l'Aquarium de la Porte Dorée de Paris du 30 mars au 2 avril, des spécialistes des différentes collectivités ultra-marines ont tenté de mettre en commun leurs connaissances et leurs expériences pour trouver des solutions.

La diversité marine et les problématiques ne sont pas les mêmes d’une région à l’autre au sein des communautés ultra-marines. Le colloque devait aider aussi les acteurs à appréhender ces différences. 
 
« Ce n’est pas en trois jours qu’on va bouleverser la compréhension des systèmes », commente Yves Letourneur, Professeur à l'Université de la Nouvelle-Calédonie et spécialiste en biologie marine. « Mais ça nous permet d’avoir des outils qui, espérons-le, vont nous aider à mieux comprendre le fonctionnement pour mieux anticiper les choses ». 
Écoutez le reportage de Martin Baumer pour La1re :

coraux en danger

 

Dans le Pacifique, la Grande barrière de corail est le plus grand récif corallien au monde. La belle souffre notamment des rejets massifs de nitrates, de pesticides et du développement industriel. Les scientifiques estiment que d’ici 100 ans, les nombreux récifs qui composent la barrière seront en grande partis détruits.