Dans un communiqué diffusé vendredi, la SLN, société minière de Nouvelle-Calédonie, confirme la signature d'un protocole d’accord avec NMC, filiale de la SMSP, portant sur la cession de 350 000 tonnes humides de minerai par an.
Dans un communiqué diffusé vendredi après-midi, la SLN confirme avoir signé le 26 mars dernier un protocole d’accord avec la société Nickel Mining Company (NMC), filiale de la Société minière du Sud Pacifique (SMSP) et du Groupe sidérurgique coréen POSCO.
Dans ce cadre, la SLN envisage d’alimenter NMC, à hauteur d’environ 350.000 tonnes humides de minerai par an.
En mars, les Coréens avaient réclamé davantage de minerai calédonien, afin de pouvoir alimenter le second four de l’usine pyrométallurgique du site Gwangyang de la SMSP, qui avait été inauguré le 6 mars.
Invité sur le plateau du JT le 12 mars dernier, le président de la SMSP, André Dang, avait déclaré qu’un engagement avait été pris du côté des Calédoniens, à l’encontre de l’usine de Corée : « Je pense qu’ils vont le tenir ».
Sur le Caillou, ce sont donc les acteurs du nickel, SLN et petits mineurs, qui ont été appelés à fournir la SMSP.
Mais le contexte actuel du secteur du nickel est difficile et les prix de cession ont été revus à la baisse pour les fournisseurs calédoniens.
Dans son communiqué de vendredi, la SLN affirme cependant que la cession se fera « au prix de marché assurant une rémunération équitable à la SLN dans un contexte d’augmentation de la demande mondiale de minerai de nickel » et rappelle que la mission première de la société est de « valoriser en Nouvelle-Calédonie le minerai calédonien ».
Au niveau global, les cours du nickel n’en finissent pas de chuter. Le 1er avril dernier, ils avaient atteint leur plus bas niveau depuis le début de l’année 2015, à 12.320 dollars la tonne sur la Bourse des métaux de Londres. En début d’année, ils oscillaient encore entre 14.500 et 15.500 dollars par tonne.