Le stand up puddle est un sport aquatique qui a la côte dans le monde entier, y compris en Nouvelle-Calédonie.
Si le marché du kite reste stable et celui du wind surf en déclin, une discipline continue de faire de plus en plus d’adeptes sur le Caillou et ailleurs : le stand up puddle, aussi appelé « sup ».
« Le sup est arrivé en Nouvelle-Calédonie il y a à peu près vingt ans », explique Johnny Lasiman, président de l’association Nouméa Glisse. « Ca a vraiment pris il y a à peu près trois ans ».
Née dans les années 1960 à Hawaï, la discipline compte aujourd’hui soixante licenciés en Nouvelle-Calédonie.
Née dans les années 1960 à Hawaï, la discipline compte aujourd’hui soixante licenciés en Nouvelle-Calédonie.
Les grandes marques de planches à voile ont vite saisi l’aubaine et surfent sur cette tendance.
« Nous étions vraiment très dépendants du vent », commente Cédrix Momy, gérant d’une boutique spécialisé en sport de glisse. « Avec l’arrivée du stand up puddle, qu’il y ait du vent ou pas de vent, ça fait venir des gens dans nos commerces ».
De 60.000 francs CFP, pour les premiers tarifs à plus de 250.000 francs CFP pour les planches de compétition. La planche s’est même adaptée aux contraintes urbaines, avec les planches gonflables.
« Souvent on est en rupture de stock, tout le temps même », confie Fréd Morin, gérant d’une boutique spécialisée et windsurfeur de haut niveau.
L’avantage de ce sport, à qui la Fédération française de surf consacre une section depuis 2009, est qu’il s’adresse à tous les publics, sans condition d’âge.
« Toutes les marques de planche ont développé une gamme de stand up puddle », constate Mario Tranier, pratiquant de stand up puddle. « On est même perdu au moment de choisir ».
Retrouvez le reportage en images de Nadine Goapana et Philippe Kuntzmann pour NC1ère :