C’était une grande première pour le Parc de la Rivière Bleue de Nouvelle-Calédonie. 4 cavaliers de la patrouille équestre de Néopui et la gendarmerie de Yaté ont eu le privilège de se rendre à cheval dans des endroits jusque-là fermés aux cavaliers.
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C’était une grande première pour les 22.000 hectares d’exploitations forestières et minières du Parc provincial de la Rivière Bleue : une surveillance équestre a été mise en place sur trois jours, là où aucun cheval ne pénètre habituellement.
« L’objectif est de faire un test grandeur nature, avec un petit groupe », explique Joseph Manauté, le directeur du Parc de la Rivière Bleue.
Quatre cavaliers de la patrouille équestre du Peloton de Surveillance et d'Intervention a Cheval de la Nouvelle-Calédonie (PSIC) de Népoui et la gendarmerie de Yaté ont eu le privilège de parcourir des dizaines de kilomètres à cheval sur trois jours.
Plusieurs objectifs étaient visés : mieux connaître la région du parc, accéder à des zones isolées, ainsi qu’évaluer et tester la randonnée équestre, afin de l’ouvrir au grand public et de développer des activités à cheval.
Le Peloton de Surveillance et d'Intervention à Cheval insiste sur les qualités du cheval pour explorer le parc de la Rivière Bleue.
« Ce sont des chevaux kanak. Ils sont habitués aux dénivelés, à la roche, aux cailloux », commente Virginie LEAU, chef de détachement pour le PSIC à Népoui. « Ils sont effectivement beaucoup plus petits que ce qu’on peut retrouver en métropole. Par contre, ils passent partout, ils sont très endurants. »
« On a un potentiel énorme pour développer des activités de randonnée équestre », poursuit Joseph Manauté. « Il y a de belles perspectives ».
Un projet qui ouvrirait au grand public une nouvelle activité, interdite jusqu’alors.
Ecoutez l'intégralité du reportage de Martine Nollet pour NC1ère La Radio :
Parc de la Rivière Bleue 020415