Le PMU pour financer la filière hippique en Nouvelle-Calédonie

En Nouvelle-Calédonie, le PMU a le vent en poupe. Les revenus issus de cette activité doivent aider à financer la filière hippique du pays. 
Si en métropole, le PMU est une victime collatérale de la crise économique, en Outre-Mer, par contre, il connaît toujours de bons résultats. Xavier Hürstel, le PDG du PMU, récemment interrogé par La1ère, avait dressé un bilan dans les DOM-TOM.   
 
« La Nouvelle-Calédonie est une belle opportunité », expliquait Xavier Hürstel au micro de La1ère. « C’est un pays qui aime les courses (…) On y va avec notre mission d’intérêt général, qui est de pouvoir financer en partie les courses calédoniennes par le résultat des paris hippiques ». 

Retrouvez la réaction de Xavier Hürstel, interrogé par La1ère : 
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Après neuf mois d’activité, le PMU est en effet déjà bien implanté en Nouvelle-Calédonie, et malgré le décalage horaire, les Calédoniens sont des parieurs actifs. 
 
« Fin 2014, on était à 37 points de vente actifs », explique Bruno Delmas, représentant du PMU en Nouvelle-Calédonie. « A ce jour, nous sommes à 42 points de vente actifs. Nous sommes encore à deux, trois unités de ce qu’on appelle un réseau à maturité ». 
 
Ainsi, le chiffre d’affaires attendu pour cette année devrait atteindre les 600 millions de francs CFP. 
 
Ecoutez les propos de Bruno Delmas au micro d’Isabelle Peltier pour NC1ère La Radio :

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Sonia Backès, membre du gouvernement en charge de l’agriculture, insiste sur le fait que ces revenus doivent aider à financer la filière hippique. « L’objectif est d’apporter des financements nouveaux à la filière hippique, qui était assez mal lotie avec un coût pour les professionnels, qui était pris sur leurs deniers propres », commente-t-elle. « On a eu douze millions sur le premier trimestre 2015, qui vont rentrer dans la filière hippique, et on peut considérer que sur l’ensemble de l’année 2015, on aura entre 50 et 60 millions qui seront réinjectés dans la filière ». 
 
20% du produit brut dégagé doit revenir à la Nouvelle-Calédonie. Le gouvernement reverse ensuite 80% à la filière hippique. « La question est de savoir comment ces 80% sont ensuite répartis, à qui cela profite », poursuit Sonia Backès. 
 
Le président des sociétés de courses hippiques, Jean-Pierre Aïfa, a expliqué que les premiers financements issus du PMU ont été déjà été redistribués à la filière.