Mercredi, lors de la réunion de collégialité du gouvernement, il a été décidé de réduire le nombre de collaborateurs des membres UCF et FPU de l’exécutif. Pour le porte-parole du gouvernement, Thierry Cornaille, il s'agit de respecter l'esprit de l'Accord de Nouméa.
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Mercredi matin, lors de la réunion de collégialité, les membres du gouvernement ont évoqué le nombre de collaborateurs politiques qui leur sont dévolus et leurs rémunérations. Il a notamment été décidé que Sonia Backès de l’Union pour la Calédonie dans la France (UCF), Cynthia Ligeard et Bernard Deladrière du Front pour l’Unité (FPU) ne disposeraient désormais plus que d’un seul collaborateur.
« Quand des membre ne respectent pas l’esprit de collégialité et de solidarité du gouvernement, quand ils se placent délibérément dans l’opposition, ils doivent en tirer les conséquences ». C’est ainsi que Thierry Cornaille, porte-parole du gouvernement a défendu mercredi la décision de réduire le nombre de collaborateurs des membres UCF et FPU de l’exécutif.
Pour Thierry Cornaille, il ne s’agit pas de représailles mais de l’application de « l’esprit de l’accord de Nouméa ». Selon lui, l’application basique de la jurisprudence veut que les moyens du gouvernement aillent en priorité à ceux qui jouent le jeu.
« Il est rappelé qu’il s’agit d’un gouvernement solidaire, collégial, collectif », explique Thierry Cornaille. « A partir du moment où des membres du gouvernement sont dans l’opposition manifeste, ils n’ont pas les mêmes moyens matériels que les autres membres du gouvernement ».
Ecoutez les propos de Thierry Cornaille au micro de NC1ère La Radio :
ITW Cornaille 070515
Les trois membres du gouvernement concernés préparent une riposte juridique et devraient s’exprimer jeudi après-midi sur le sujet.