En 1914, le nickel de Nouvelle-Calédonie a le vent en poupe. Le Première Guerre Mondiale va mettre un coup d’arrêt à ce boom.
En 1914, le nickel, qui a été découvert cinquante ans auparavant par Jules Garnier, assure une prospérité croissante à la SLN et la Société des Hauts Fourneaux de la famille Ballande.
Les deux entreprises calédoniennes exportent alors 150.000 tonnes de minerai cette année-là. Mais la Grande Guerre et la mobilisation qui en découle vont mettre un frein brutal à cette période florissante pour le minerai calédonien.
« Il y a d’abord une partie du personnel qui n’est plus là », explique Yann Bencivengo, historien du nickel. « La production de nickel, pendant la guerre, va diminuer ».
Le 5 octobre 1914, le gouvernement français interdit les exportations de minerai calédonien. Seuls les Alliés anglais, russes ou belges peuvent être ravitaillés. Ainsi, le gouvernement cherche à empêcher le ravitaillement des troupes ennemies.
En effet, avant la guerre, le nickel calédonien alimentait, indirectement, les aciéries allemandes de la famille Krupp.
Retrouvez le reportage en images d’Antoine Le Tenneur pour NC1ère :