Dans quelques jours, le SIVAP va annoncer les résultats de son plan de surveillance sanitaire des fruits et légumes calédoniens. Le service d'inspection vétérinaire, alimentaire et phytosanitaire, veille au bon usage des pesticides, fongicides et autres produits sur les récoltes.
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Instauré en 2006, le plan de surveillance sanitaire du SIVAP dresse le portrait de la production végétale en termes de pesticides. 185 prélèvements ont été effectués sur la base de 20 fruits et légumes représentatifs de la consommation des Calédoniens. Aurélie Chan, responsable de la section protection des végétaux du SIVAP, relève qu'il existe "deux types de non conformité: les dépassements des limites maximales des résidus de pesticides", les fameuses LMR, et "les usages de pesticides non autorisés". Les agriculteurs reçoivent en début d'année la liste des produits surveillés.
Les prélèvements effectués sont scellés dans un sac plastique identifié, puis préparés par le laboratoire de la Nouvelle-Calédonie qui les expédie en Nouvelle-Zélande pour analyse. La synthèse des résultats a lieu deux fois dans l'année; les agriculteurs en sont tenus informés. En 2014, trois dépassements de limites maximales et seize cas d'utilisation de produits non homologués ont été constatés; un seul procès-verbal a été dressé.
Les prélèvements effectués sont scellés dans un sac plastique identifié, puis préparés par le laboratoire de la Nouvelle-Calédonie qui les expédie en Nouvelle-Zélande pour analyse. La synthèse des résultats a lieu deux fois dans l'année; les agriculteurs en sont tenus informés. En 2014, trois dépassements de limites maximales et seize cas d'utilisation de produits non homologués ont été constatés; un seul procès-verbal a été dressé.