Le calme est revenu ce matin au Camp Est, où une mutinerie avait éclaté vers 17h, mardi. 65 détenus du Centre de détention ouvert ont brûlé du mobilier pour bloquer les accès au bâtiment. Cette rébellion liée au suicide d'un jeune détenu, dimanche dernier, a occasionné de nombreux dégâts.
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Des détenus très affectés par la disparition tragique de leur camarade samedi après-midi au quartier disciplinaire, ont souhaité rencontrer la direction du centre pénitentiaire pour lui exposer un certains nombre de revendications. Par exemple de laisser certaines portes ouvertes à midi, ou encore d’installer des caméras de surveillance dans le quartier disciplinaire.
Les détenus déçus de ne pas avoir obtenu gain de cause, ont donc décidé de se faire entendre autrement… Le mouvement de colère a commencé vers 17h lors de la distribution du repas. Un gardien a été frappé au visage, puis les choses ont dégénéré avec de multiples incendies dans les bâtiments, dont les pompiers sont venus à bout après deux heures d’intervention.
Retour également sur la facette judiciaire de ces événements, avec Madame le procureur Claire Lanet, interrogée par
Un gardien frappé au visage
Des exigences formulées dans le souci de prévenir un tel drame, mais qui selon l’administration ne sont pas réalistes, les caméras étant interdites par la loi dans les cellules pour protéger l’intimité des détenus.Les détenus déçus de ne pas avoir obtenu gain de cause, ont donc décidé de se faire entendre autrement… Le mouvement de colère a commencé vers 17h lors de la distribution du repas. Un gardien a été frappé au visage, puis les choses ont dégénéré avec de multiples incendies dans les bâtiments, dont les pompiers sont venus à bout après deux heures d’intervention.
Un bâtiment sur trois n'est plus opérationnel
Le bilan n’est pas négligeable : l’un des 3 bâtiments du centre de détention ouvert n’est plus opérationnel - l’alimentation en électricité et en eau ayant été touchée. 3 cellules d’un second bâtiment ont été brûlées, des sanitaires ont été dégradés. Conséquence : le centre a dû être réorganisé. Une vingtaine de détenus ont été déplacés, aggravant – provisoirement en tout cas – la situation de sur-occupation. Les détenus sont désormais 3 au lieu de 2 par cellule dans cette partie du Camp Est. Retour également sur la facette judiciaire de ces événements, avec Madame le procureur Claire Lanet, interrogée par
Malia-Losa Falelavaki
Camp Est proc