La rapporteur du Conseil d'Etat a estimé que les faits reprochés à Harold Martin par son adversaire Frédéric de Greslan dans le cadre de la campagne pour les élections municipales de 2014, ne constituaient pas des irrégularités. La décision du Conseil d'Etat doit tomber dans les prochaines semaines.
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Harold Martin pourrait bien conserver son fief. Après avoir perdu devant le tribunal administratif de Nouméa, qui avait ordonné l'annulation des élections municipales de Païta, il avait finalement décidé de saisir le Conseil d'Etat. Mercredi à Paris - hier pour nous, le rapporteur de la plus haute juridiction administrative n'a apparemment pas souhaité retenir les faits soulevés par Frédéric de Greslan à l'encontre d'Harold Martin.
Il avait notamment reproché au candidat Martin d'avoir tenu sur les ondes de Radio Djiido des propos sous-entendant que son élection remettrait en cause l'équilibre communautaire de Païta; d'avoir fait distribuer quelques jours avant le scrutin une brochure "mensongère" à laquelle il n'aurait pas eu le temps de répondre; et de s'être livré à des inaugurations à répétition avant le scrutin.
Aucun de ces faits n'a été retenu par le rapporteur public, qui a demandé l'annulation du jugement du tribunal administratif. Le Conseil d'Etat doit rendre sa décision dans les semaines à venir.
Il avait notamment reproché au candidat Martin d'avoir tenu sur les ondes de Radio Djiido des propos sous-entendant que son élection remettrait en cause l'équilibre communautaire de Païta; d'avoir fait distribuer quelques jours avant le scrutin une brochure "mensongère" à laquelle il n'aurait pas eu le temps de répondre; et de s'être livré à des inaugurations à répétition avant le scrutin.
Aucun de ces faits n'a été retenu par le rapporteur public, qui a demandé l'annulation du jugement du tribunal administratif. Le Conseil d'Etat doit rendre sa décision dans les semaines à venir.