Gaël Yanno candidat à sa propre succession, mais avec quelle chance d’être réélu ? A une semaine de l’élection du président du Congrès, la question est ouverte, mais une autre pointe : celle d’une éventuelle recomposition des forces non- indépendantistes, boulevard Vauban…
Angélique Souche (avec IP) •
Le co-leader de l’UCF, actuel président, est donc le premier à sortir officiellement du bois, avec un crédo : « une candidature sincère, déterminée et fidèle aux engagements pris il y a un an devant les électeurs ». Gaël Yanno qui dit refuser les tractations politiciennes secrètes, tentant de conserver coûte que coûte le cap d’une troisième voix non-indépendantiste, ouverte au dialogue avec ses partenaires du FPU - futurs Républicains - et de Calédonie Ensemble, mais sans se laisser avaler par l’un ou l’autre.
Péril en la demeure UCF...?
La cohérence et l’intégrité comme arme de défense alors qu’il y a péril en la demeure UCF… Certaines de ses ouailles étant clairement tentées par la sirène des Républicains. Il suffirait que l’une d’entre elle franchisse le pas pour que l’UCF disparaisse des écrans radar du Congrès en tant que groupe constitué. Le FPU, à l’initiative du groupe des Républicains, devrait proposer un candidat, ce que ne fera pas Calédonie Ensemble qui s’assurera que ses 15 voix participent à l’élection d’un président du Congrès non-indépendantiste, à l’image de l’assemblée, puisque la redistribution des cartes ne changera pas le rapport 29 / 25 en faveur des partisans de la Calédonie dans la France.