Philippe Germa, Directeur général du WWF, était l'invité d'Alexandre Rosada sur le plateau du JT de dimanche 2 août. Le WWF doit participer à la 21ème Conférence sur le climat des Nations-Unies qui se tiendra à la fin de l'année à Paris.
"Nous sommes une organisation qui est présente dans plus de cent pays dans le monde. Nous sommes plus de 5000 salariés et notre budget est supérieur au budget des Nations-Unies pour l'environnement", a expliqué Philippe Germa, directeur générale du WWF, sur le plateau du JT de NC1ère. L'organisation vit des dons de ses donateurs. "Nous ne vivons que de dons. 70% sont des dons, en ce qui concerne la France, proviennent des citoyens français."
Le WWF dispose d'une antenne française dans le Pacifique, en Nouvelle-Calédonie, et s'apprête à en ouvrir une autre à Papeete et le directeur de l'organisation suisse insiste sur la richesse de la biodiversité dans cette région du monde. "Nous avons deux spots de diversité magnifiques que sont la Calédonie et la Polynésie".
A la question de ce qui la différencie d'autres organisations comme Greenpeace, Michel Germa évoque la nécessité de chercher des solutions aux problèmes environnmentaux. "Chacun a sa personnalité. D'abord, nous sommes une organisation de protection de la nature et les fonds que nous collectons servent le plus souvent à protéger des espaces et des des espèces (…) Nous essayons de développer une écologie positive et d'apporter des solutions… Le temps de la gestion est venu pour l'écologie. On ne peut pas toujours critiquer sans apporter de solutions."
En ce qui concerne les liens avec les industriels, Philippe Germa revient sur la prise de conscience de certaines entreprises. "Il y a quelques industriels qui comprennent que le monde change et qu'il faut développer leurs activités en ayant un sens du développement durable."
Le WWF va participer à COP 21, la 21ème Conférence sur le climat organisée par les Nations-Unies et qui se tiendra à Paris du 30 novembre au 11 décembre prochains. Revenant sur la participation du WWF la COP 21, le directeur général explique la volonté des organisations environnementales. "Il faut maintenant que les diplomates qui sont chargés de l'organisation de cette conférence passent à la vitesse supérieure (…) Notre organisation, comme beaucoup d'autres, souhaitent que tous les pays du monde s'engagent à réduire les gaz à effet de serre. On ne peut plus avoir un dispositif où seuls quelques pays industrialisés font des efforts et le reste de la planète pas".
Philippe Germa revient aussi sur la production de gaz à effets de serre en Nouvelle-Calédonie, l'activité des usines sur le territoire et la question de la défiscalisation. "La Calédonie est le cinquième émetteur de gaz à effet de serre par habitant. Pour deux raisons. La première est qu'il n'y as pas énormément d'habitants et la deuxième est qu'il y a une intensité énergétique très forte du fait des usines. Cette île, son mix énergétique devrait être les énergies renouvelables et le gaz. Et au fond, elle a plutôt un mix énergétique qui est celui du passé, du charbon."
Retrouvez l'intégralité de l'entretien avec Michel Germa, interviewé par Alexandre Rosada pour NC1ère :
Le WWF dispose d'une antenne française dans le Pacifique, en Nouvelle-Calédonie, et s'apprête à en ouvrir une autre à Papeete et le directeur de l'organisation suisse insiste sur la richesse de la biodiversité dans cette région du monde. "Nous avons deux spots de diversité magnifiques que sont la Calédonie et la Polynésie".
A la question de ce qui la différencie d'autres organisations comme Greenpeace, Michel Germa évoque la nécessité de chercher des solutions aux problèmes environnmentaux. "Chacun a sa personnalité. D'abord, nous sommes une organisation de protection de la nature et les fonds que nous collectons servent le plus souvent à protéger des espaces et des des espèces (…) Nous essayons de développer une écologie positive et d'apporter des solutions… Le temps de la gestion est venu pour l'écologie. On ne peut pas toujours critiquer sans apporter de solutions."
En ce qui concerne les liens avec les industriels, Philippe Germa revient sur la prise de conscience de certaines entreprises. "Il y a quelques industriels qui comprennent que le monde change et qu'il faut développer leurs activités en ayant un sens du développement durable."
Le WWF va participer à COP 21, la 21ème Conférence sur le climat organisée par les Nations-Unies et qui se tiendra à Paris du 30 novembre au 11 décembre prochains. Revenant sur la participation du WWF la COP 21, le directeur général explique la volonté des organisations environnementales. "Il faut maintenant que les diplomates qui sont chargés de l'organisation de cette conférence passent à la vitesse supérieure (…) Notre organisation, comme beaucoup d'autres, souhaitent que tous les pays du monde s'engagent à réduire les gaz à effet de serre. On ne peut plus avoir un dispositif où seuls quelques pays industrialisés font des efforts et le reste de la planète pas".
Philippe Germa revient aussi sur la production de gaz à effets de serre en Nouvelle-Calédonie, l'activité des usines sur le territoire et la question de la défiscalisation. "La Calédonie est le cinquième émetteur de gaz à effet de serre par habitant. Pour deux raisons. La première est qu'il n'y as pas énormément d'habitants et la deuxième est qu'il y a une intensité énergétique très forte du fait des usines. Cette île, son mix énergétique devrait être les énergies renouvelables et le gaz. Et au fond, elle a plutôt un mix énergétique qui est celui du passé, du charbon."
Retrouvez l'intégralité de l'entretien avec Michel Germa, interviewé par Alexandre Rosada pour NC1ère :