C'est un coup de gueule qu'a souhaité pousser la COGETRA ce lundi, suite à la réunion de vendredi dernier qui s'est tenue au gouvernement et devait apporter des solutions au manque de contrôleurs aériens.
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Vendredi dernier, une réunion s'est tenue au gouvernement, rassemblant les différents acteurs pour tenter de trouver une solution au problème récurrent de manque de contrôleurs aériens. Suite à cette réunion, la Confédération générale des travailleurs (COGETRA) a souhaité faire un point ce lundi.
"Cela fait deux ans qu'on a alerté le gouvernement, qu'on a demandé des réunions tripartites", explique René Charlot, de la COGETRA et employé d'Air Calédonie. "Le gouvernement est le principal actionnaire puisqu'il est à 51% dans Aircal et donc c'est lui qui doit nous gérer, faire une réunion tripartite avec l'aviation civile, nous Cogetra et le gouvernement".
Air Calédonie se voit dans l'obligation de supprimer 1.100 sièges par semaine pour une période minimum de six mois. Le manque à gagner engendré par cette réduction drastique de sièges est considérable pour la compagnie et se chiffre à 300 millions. Ce ne sont pas moins de sept rotations par semaine qui sont supprimées, dont cinq seulement pour le weekend.
Pour le syndicat, l'aviation civile doit prendre ses responsabilités face aux contraintes qu'elle impose à Air Calédonie. "L'aviation civile nous bloque alors que eux, ont validé tous ces dossiers. L'achat du quatrième avion, le renouvellement de la flotte a aussi été validé par l'aviation civile, donc ils sont largement au courant", poursuit René Charlot.
"La mise aux normes du nombre de contrôleurs pour voler dans les créneaux qui nous sont impartis n'est pas honorée. Donc cela nous réduit aujourd'hui nos temps d'activité", conclut-il.
Ecoutez l'intégralité de la réaction de René Charlot au micro de Martine Nollet pour NC1ère La Radio :
Et il n'y a pas qu'Air Calédonie à être affectée par la situation. Les petits avions d'aéroclub ont du eux aussi sérieusement réduire leurs vols, et ce pour les mêmes raisons, à savoir un manque de contrôleurs. La perte pour ces derniers est évaluée entre 25 et 30%.
"Cela fait deux ans qu'on a alerté le gouvernement, qu'on a demandé des réunions tripartites", explique René Charlot, de la COGETRA et employé d'Air Calédonie. "Le gouvernement est le principal actionnaire puisqu'il est à 51% dans Aircal et donc c'est lui qui doit nous gérer, faire une réunion tripartite avec l'aviation civile, nous Cogetra et le gouvernement".
Air Calédonie se voit dans l'obligation de supprimer 1.100 sièges par semaine pour une période minimum de six mois. Le manque à gagner engendré par cette réduction drastique de sièges est considérable pour la compagnie et se chiffre à 300 millions. Ce ne sont pas moins de sept rotations par semaine qui sont supprimées, dont cinq seulement pour le weekend.
Pour le syndicat, l'aviation civile doit prendre ses responsabilités face aux contraintes qu'elle impose à Air Calédonie. "L'aviation civile nous bloque alors que eux, ont validé tous ces dossiers. L'achat du quatrième avion, le renouvellement de la flotte a aussi été validé par l'aviation civile, donc ils sont largement au courant", poursuit René Charlot.
"La mise aux normes du nombre de contrôleurs pour voler dans les créneaux qui nous sont impartis n'est pas honorée. Donc cela nous réduit aujourd'hui nos temps d'activité", conclut-il.
Ecoutez l'intégralité de la réaction de René Charlot au micro de Martine Nollet pour NC1ère La Radio :
ITW Charlot 030815
Et il n'y a pas qu'Air Calédonie à être affectée par la situation. Les petits avions d'aéroclub ont du eux aussi sérieusement réduire leurs vols, et ce pour les mêmes raisons, à savoir un manque de contrôleurs. La perte pour ces derniers est évaluée entre 25 et 30%.