En réponse à la vague inquiétante de violences qui a secoué la Nouvelle-Calédonie ces derniers jours, une marche blanche va se tenir vendredi de 11h à 13h, à l'appel, entre autres, de la CCI et du Syndicat des Commerçants.
La Chambre de Commerce et d'Industrie (CCI), le Syndicat des Commerçants et les organisations professionnelles appellent vendredi à une marche silencieuse contre la violence, de 11h à 13h, au centre-ville de Nouméa.
"On a décidé de le faire car il y a beaucoup de gens qui ont besoin d'exprimer leur désarroi devant les événements des derniers jours", explique Jennifer Seagoe, présidente de la CCI. "Pour montrer aux commerçants qu'on est avec eux, qu'on les défend, et qu'on va faire tout ce qu'on peut pour les aider dans cette situation très difficile."
La famille de Daniel Monteiro a exprimé son souhait de se joindre à la manifestation. Les présidents des Provinces, ainsi que les responsables coutumiers ont aussi été invités à prendre part à la marche.
"On pense que tout le monde est concerné, on ne cible personne et aucune institution particulière", poursuit Jennifer Seagoe. "C'est un problème collectif et nous sommes tous responsables de ce qui se passe en ce moment."
Les organisations souhaitent aussi déposer leurs propositions au Haut-Commissaire. "On ira au Haut-Commissariat pour déposer un courrier avec les propositions, qu'on va aussi donner à tous les maires". Des mesures, comme par exemple la remise en place d'un conseil de sécurité local contre la délinquance, conseil qui existait dans le passé.
Ecoutez l'intervention de Jennifer Seagoe au micro de Wiliam Lecren pour NC1ère La Radio :
Des formations politiques, comme les Républicains et le parti Calédonie Ensemble, ont fait savoir en début de semaine qu'ils s'associaient à la marche.
Ces derniers jours, la Nouvelle-Calédonie a en effet connu une vague de violences inquiétante.
Fin juillet, une commerçante du centre-ville de Nouméa avait été sauvagement agressée à l'arme blanche dans son commerce. Un morceau de lame de couteau avait du être retiré de sa gorge et la femme a perdu un oeil.
La même semaine, le corps d'un homme de 71 ans avait été retrouvé ligoté dans une rivière de Païta. Après l'interpellation de deux jeunes, une jeune femme de 21 ans a été écrouée lundi, après avoir reconnu avoir participé au meurtre de la victime, qui a été violemment battue avant d'être jetée inconsciente dans un cours d'eau.
Dimanche matin, enfin, un homme était retrouvé mort au Mémorial américain à Nouméa. Un premier examen a révélé que son corps portait des traces de coups.
"On a décidé de le faire car il y a beaucoup de gens qui ont besoin d'exprimer leur désarroi devant les événements des derniers jours", explique Jennifer Seagoe, présidente de la CCI. "Pour montrer aux commerçants qu'on est avec eux, qu'on les défend, et qu'on va faire tout ce qu'on peut pour les aider dans cette situation très difficile."
La famille de Daniel Monteiro a exprimé son souhait de se joindre à la manifestation. Les présidents des Provinces, ainsi que les responsables coutumiers ont aussi été invités à prendre part à la marche.
"On pense que tout le monde est concerné, on ne cible personne et aucune institution particulière", poursuit Jennifer Seagoe. "C'est un problème collectif et nous sommes tous responsables de ce qui se passe en ce moment."
Les organisations souhaitent aussi déposer leurs propositions au Haut-Commissaire. "On ira au Haut-Commissariat pour déposer un courrier avec les propositions, qu'on va aussi donner à tous les maires". Des mesures, comme par exemple la remise en place d'un conseil de sécurité local contre la délinquance, conseil qui existait dans le passé.
Ecoutez l'intervention de Jennifer Seagoe au micro de Wiliam Lecren pour NC1ère La Radio :
ITW CCI
Des formations politiques, comme les Républicains et le parti Calédonie Ensemble, ont fait savoir en début de semaine qu'ils s'associaient à la marche.
Ces derniers jours, la Nouvelle-Calédonie a en effet connu une vague de violences inquiétante.
Fin juillet, une commerçante du centre-ville de Nouméa avait été sauvagement agressée à l'arme blanche dans son commerce. Un morceau de lame de couteau avait du être retiré de sa gorge et la femme a perdu un oeil.
La même semaine, le corps d'un homme de 71 ans avait été retrouvé ligoté dans une rivière de Païta. Après l'interpellation de deux jeunes, une jeune femme de 21 ans a été écrouée lundi, après avoir reconnu avoir participé au meurtre de la victime, qui a été violemment battue avant d'être jetée inconsciente dans un cours d'eau.
Dimanche matin, enfin, un homme était retrouvé mort au Mémorial américain à Nouméa. Un premier examen a révélé que son corps portait des traces de coups.