Les rouleurs de Nouvelle-Calédonie, qui avaient investi la Baie de la Moselle depuis mardi soir, et demandaient une réunion publique, n'ont pas obtenu gain de cause. Ils sont attendus jeudi matin au Haut-Commissariat.
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Mercredi, pas de réunion publique entre contracteurs, rouleurs et le gouvernement. Les échanges se sont déroulés par courriers interposés.
Les rouleurs et les contracteurs avaient investi le parking Ouest de la Baie de la Moselle dès la matinée, et se sont fait entendre à plusieurs moments de la journée, à grands renforts de coups de klaxons. Plus d’une centaine de camions étaient garés à quelques mètres seulement du gouvernement.
Un courrier de doléances a été transmis à l’exécutif. Ce n’est qu’en fin de journée que la réponse leur a été retournée : une invitation au dialogue pour jeudi à 9 heures au Haut-Commissariat, mais qui ne sera pas sous l’égide du Haut-Commissaire. Le syndicat des contracteurs miniers, qui avait demandé un débat public, a réservé sa réponse.
Les rouleurs demandent des garanties sur leur activité à long terme et souhaitent que leur avenir soit clarifié devant les médias. Parmi leurs principales revendications : l’autorisation d’exporter des latérites vers la Chine. Et ne pas dépendre uniquement de l’industriel australien Queensland Nickel. Un partenaire traditionnel depuis 28 ans, mais qui impose des conditions mal perçues, comme des prix plancher non révisables pendant cinq ans.
Les contractants veulent être mieux considérés, et disposer de nouvelles marges de manœuvre avec d’autres clients extérieurs, en particulier le Japon, avec une visibilité sur dix ans.
Le président du Gouvernement Philippe Germain s'est déclaré ouvert. Mais il estime toutefois que se tourner dès à présent vers la Chine repose sur une présupposition de la future stratégie minière du territoire. Selon lui, le contexte n’est aujourd’hui pas forcément favorable en raison du niveau des cours, qui sont trop bas.
La protection des accords déjà passés reste donc privilégiée pour le gouvernement, comme c’est le cas depuis plusieurs années. Le chef de l’exécutif a ainsi constaté que Ballande, qui fournissait en moyenne 418.000 tonnes au Japon a renégocié à la hausse pour exporter 500.000 tonnes en mars dernier. Et la SLN s’est également positionnée sur le Japon. Philippe Germain a tenu à rappeler qu'il fallait aussi alimenter l’usine coréenne.
D’une manière plus générale, le président du gouvernement affirme que les contracteurs et rouleurs seront bien associés à la stratégie minière pays. Ce que ces derniers appellent d'ailleurs de leurs vœux.
Les rouleurs et les contracteurs avaient investi le parking Ouest de la Baie de la Moselle dès la matinée, et se sont fait entendre à plusieurs moments de la journée, à grands renforts de coups de klaxons. Plus d’une centaine de camions étaient garés à quelques mètres seulement du gouvernement.
Un courrier de doléances a été transmis à l’exécutif. Ce n’est qu’en fin de journée que la réponse leur a été retournée : une invitation au dialogue pour jeudi à 9 heures au Haut-Commissariat, mais qui ne sera pas sous l’égide du Haut-Commissaire. Le syndicat des contracteurs miniers, qui avait demandé un débat public, a réservé sa réponse.
Les rouleurs demandent des garanties sur leur activité à long terme et souhaitent que leur avenir soit clarifié devant les médias. Parmi leurs principales revendications : l’autorisation d’exporter des latérites vers la Chine. Et ne pas dépendre uniquement de l’industriel australien Queensland Nickel. Un partenaire traditionnel depuis 28 ans, mais qui impose des conditions mal perçues, comme des prix plancher non révisables pendant cinq ans.
Les contractants veulent être mieux considérés, et disposer de nouvelles marges de manœuvre avec d’autres clients extérieurs, en particulier le Japon, avec une visibilité sur dix ans.
Le président du Gouvernement Philippe Germain s'est déclaré ouvert. Mais il estime toutefois que se tourner dès à présent vers la Chine repose sur une présupposition de la future stratégie minière du territoire. Selon lui, le contexte n’est aujourd’hui pas forcément favorable en raison du niveau des cours, qui sont trop bas.
La protection des accords déjà passés reste donc privilégiée pour le gouvernement, comme c’est le cas depuis plusieurs années. Le chef de l’exécutif a ainsi constaté que Ballande, qui fournissait en moyenne 418.000 tonnes au Japon a renégocié à la hausse pour exporter 500.000 tonnes en mars dernier. Et la SLN s’est également positionnée sur le Japon. Philippe Germain a tenu à rappeler qu'il fallait aussi alimenter l’usine coréenne.
D’une manière plus générale, le président du gouvernement affirme que les contracteurs et rouleurs seront bien associés à la stratégie minière pays. Ce que ces derniers appellent d'ailleurs de leurs vœux.