MH370 : l'Australie est convaincue de chercher au bon endroit

Matériel utilisé pour retrouver l'épave du Boeing de la Malaysia Airlines disparu en mars 2014
L'Australie a accueilli avec satisfaction la nouvelle diffusée par les autorités françaises, selon laquelle il existe de "très fortes présomptions" pour que le débris d'aile trouvé à l'île de La Réunion provienne bien du vol disparu de la Malaysia Airlines.
Il existe de "très fortes présomptions" pour que le débris d'aile trouvé à l'île de La Réunion provienne bien du vol MH370, selon les autorités françaises. Une nouvelle accueillie avec satisfaction par l'Australie : cela confirme que les recherches sont effectuées au bon endroit, estime Canberra.
 
Le premier à s'être exprimé publiquement, ce matin, c'est Martin Dolan, le chef du Bureau australien de la sécurité des transports : "Le fait que ce fragment d'aile soit arrivé sur l'île de La Réunion est cohérent avec la zone de recherches que nous avons délimitée à partir d'informations satellites. On est donc sûr de chercher au bon endroit et que l'on va y trouver l'avion".
 
Le Premier ministre, Tony Abbott, estime aussi que la découverte est totalement compatible avec la zone de recherche délimitée par l'Australie.
 
Cette zone de recherche se situe à environ 1 8000 km au large de Perth, la capitale de l'Australie occidentale. Elle s'étendait au départ sur 60 000 km carrés, mais elle a été doublée, récemment. Selon les autorités, il y a 97% de chances que l'épave se trouve dans cette zone.

Actuellement, deux bateaux scannent le fond de l'océan à l'aide de sonars. Ils étaient quatre, à un moment, mais la météo est très mauvaise à l'heure actuelle, et les recherches sont donc ralenties.
 
Des recherches qui coûtent cher, mais pour Tony Abbott, ces dépenses sont justifiées : "Nous avons investi plus de 100 millions de dollars dans ces recherches. Je pense que c'est approprié, non seulement parce que six Australiens se trouvaient dans l'avion, mais parce que des millions d'Australiens, presque tous à un moment ou à un autre, voyagent par avion, et nous le devons aux millions de personnes qui utilisent notre espace aérien. Et c'est pour cela que les recherches doivent continuer".
 
L'Australie souhaiterait tout de même que la Chine participe, elle aussi, au financement des recherches. Quant à la Malaisie, elle a promis de payer autant que l'Australie, mais n'a versé que 40 millions de dollars, pour le moment.